Auteur Bizaguet E.

Audioprothésiste DE.

Revues générales
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L’appareillage auditif s’impose chez l’enfant sourd d’autant plus tôt que la déficience est importante. En effet, la stimulation auditive périphérique est indispensable à la mise en place des structures centrales permettant la communication orale. La démarche d’appareillage à la recherche de l’amplification la mieux adaptée tient compte des caractéristiques de la surdité, de l’âge de l’enfant, de l’existence de troubles associés, des capacités d’apprentissage et du contexte familial.
Les mots clés sont : précocité du dépistage et du diagnostic, adaptation de l’audiométrie aux capacités psychomotrices, contours d’oreille, choix évolutif des réglages en fonction des contrôles interactifs, éducation prothétique et guidance parentale, port régulier, suivi dans le cadre d’une équipe pluridisciplinaire où la place prépondérante est celle de l’orthophoniste du fait de l’existence d’une perte résiduelle et du retard initial de stimulation.
L’appareillage auditif permet, par la restitution d’une audition de qualité, l’intégration scolaire de la majorité des déficients auditifs légers, moyens et sévères. En cas d’insuffisance de résultats pour les surdités profondes, l’indication de l’implantation cochléaire se justifie et doit se poser avant deux ans.