Revues générales

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La santé bucco-dentaire est parfois délaissée par le pédiatre car étant du domaine de la dentisterie, mais son influence sur le développement eumorphique de l’enfant est si importante qu’elle le concerne tout autant. Une prise en charge précoce permet en effet une correction fonctionnelle des pathologies orthodontiques. Cela n’a pas échappé à la Haute Autorité de santé qui conseille une visite de dépistage avant l’évolution des premières dents définitives. Mais que regarder ?

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La cardiomyopathie hypertrophique obstructive de l’enfant est une cardiomyopathie rare mais potentiellement grave. Elle peut se révéler par un tableau d’insuffisance cardiaque chez le nourrisson ou par une syncope ou une dyspnée d’effort chez l’enfant et l’adolescent. L’échographie cardiaque permet de poser le diagnostic et le bilan diagnostique permet d’en préciser l’étiologie, notamment sarcomérique par mutation génétique.
Les bêtabloquants permettent une amélioration fonctionnelle et une baisse du risque rythmique, mais une stratification du risque de mort subite est nécessaire afin de sélectionner les patients les plus sévères. Les indications de défibrillateur implantable ou d’une chirurgie correctrice restent rares en pédiatrie. L’éviction du sport et le conseil génétique familial sont des éléments essentiels de la prise en charge.

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La rougeole est une maladie infectieuse aiguë virale, extrêmement contagieuse. Son fort taux de reproduction implique une couverture vaccinale élevée afin d’interrompre la circulation virale. Le retard vaccinal accumulé du fait de la COVID-19 risque d’aggraver le risque d’épidémies de rougeole. La description clinique de cette maladie, méconnue d’un grand nombre de médecins devant la forte baisse d’incidence liée à la vaccination, doit être rappelée.
En l’absence de signe clinique spécifique en dehors du signe de Köplik, il est important de confirmer biologiquement le diagnostic, au mieux par un test salivaire. Un signalement de cas de rougeole doit être réalisé devant l’association d’une fièvre ≥ 38,5 °C à une éruption maculo-papuleuse et à au moins un des signes suivants : conjonctivite, coryza, toux, signe de Köplik. Le diagnostic précoce des cas et le repérage des éventuels sujets contacts non immuns dans l’entourage permettent de proposer dans les meilleurs délais une vaccination (dans les 72 heures) ou une immunoprophylaxie passive (dans les 6 jours).

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L’échographie est l’examen d’imagerie de référence pour explorer l’abdomen des enfants, du fait de ses performances diagnostiques remarquables dans nombre d’affections aiguës requérant un traitement d’urgence (appendicite, invagination intestinale, torsion d’annexes) et de son caractère non irradiant, non douloureux et ne requérant pas de sédation. Elle ne se substitue pas à un bon examen clinique, notamment du chirurgien, et ne doit pas retarder une intervention urgente (torsion testiculaire, péritonite). Elle est rarement indiquée dans les douleurs récurrentes.

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Après la rentrée de septembre, il existe des épidémies de crises d’asthme, parfois sévères. Ces exacerbations se présentent souvent sur un mode épidémique. Elles ont été décrites partout dans le monde sous l’appellation “épidémies d’asthme de septembre”. Curieusement, elles restent encore assez méconnues en France, bien qu’elles y aient été décrites.
Elles surviennent souvent après l’arrêt ou le relâchement du traitement de fond au début ou pendant les vacances et touchent principalement les enfants scolarisés âgés de 5 à 11 ans, mais pas uniquement. L’asthme de septembre est surtout viro-induit après des infections ORL banales. D’autres facteurs jouent un rôle au moins adjuvant tels que l’exposition à de nouveaux allergènes, le stress de la rentrée ou une faible adhésion au traitement de fond. Ces notions doivent être intégrées dans le cadre plus global de la saisonnalité de l’asthme, qu’il faut bien connaître pour mieux adapter sa gestion.

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Une polyurie se définit par une diurèse supérieure à 2 L/m2/jour soit environ 100 à 110 mL/kg/jour chez l’enfant de moins de 2 ans et 40 à 50 mL/kg/jour chez l’enfant de plus de 2 ans. L’objectif de l’approche diagnostique est de différencier une polydipsie secondaire, adaptée à la polyurie dont les causes et le retentissement sont potentiellement graves pour l’enfant, d’une polydipsie primaire ou potomanie, responsable de la polyurie.
Le diabète sucré est la cause la plus connue et la plus fréquente de syndrome polyuropolydipsique (SPUPD) et doit être éliminé en urgence. Le test dit “de restriction hydrique” est performant pour différencier la polydipsie primaire du diabète insipide. Une concentration urinaire au-delà de 750-800 mOsm/L en fin de test est en faveur d’un mécanisme de concentration urinaire intact et donc d’une polydipsie primaire.

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La pathologie lithiasique biliaire, bien que relativement rare chez l’enfant, est probablement sous-diagnostiquée car des lithiases vésiculaires sont souvent découvertes fortuitement, en général lors d’une échographie. Cette découverte peut se faire en période néonatale et constitue une forme particulière, souvent bénigne.
Les patients peuvent être pauci- voire asymptomatiques, mais sont à risque de complications potentiellement sévères en lien avec une migration lithiasique, telles que des cholécystites, angiocholites ou pancréatites aiguës. Un bilan étiologique doit être réalisé, notamment à la recherche d’une maladie hémolytique ou d’une hépatopathie sous-jacente. Le traitement est généralement l’abstention thérapeutique, sauf en cas de complications et dans certains cas particuliers, où un traitement médical et/ou chirurgical (cholécystectomie) peut être proposé.

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La consultation en urgence pour motif dentaire n’est, de prime abord, pas évidente pour le pédiatre. Il convient de distinguer la nature traumatique, infectieuse ou douloureuse de cette consultation, afin d’adapter la prise en charge et d’orienter au mieux vers le chirurgien-dentiste.
Les conduites à tenir, prescriptions et pronostics sont décrits pour les différents types d’urgences dentaires que le pédiatre sera à même de recevoir. Dans de nombreuses situations, notamment traumatiques, la mise en œuvre de gestes d’urgence appropriés est déterminante pour le maintien de l’intégrité de la dent et sa conservation.

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Époque propice aux doutes métaphysiques et aux questionnements existentiels, l’adolescence est particulièrement perméable aux idéologies les plus extrêmes. Le végétalisme joue ainsi habilement sur la culpabilité tardive mais vive du “plus grand prédateur de la planète”, pour le pousser à adopter un régime alimentaire très restrictif. Il s’agit au fond moins de nourriture que d’hygiène morale, la purification de soi passant par le refus de tout “sacrifice” sanglant.
Le véganisme se présente comme un progrès décisif de la civilisation alors qu’il constitue en réalité une régression inquiétante. Comme toute croyance millénariste, il cherche à s’imposer de gré ou de force, personne ne devant ignorer la révélation d’un monde meilleur, pacifié. Ce virage brutal, que des repentis zélés demandent à l’humanité de prendre, est censé la guérir de ses pulsions sauvages, mais le traitement de choc proposé n’est-il pas pire que le mal ? En jetant l’opprobre sur le plaisir innocent de manger, le véganisme nuit en tout cas dangereusement à la santé physique et mentale.

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L’échographie cardiaque est un examen non invasif, non douloureux, non irradiant et d’une grande précision pour évaluer la morphologie et la fonction du cœur. Aussi, la tentation de sa prescription chez un enfant n’ayant pas de pathologie cardiaque connue est forte devant tout signe qui pourrait faire craindre une cardiopathie. Pourtant, l’interrogatoire et l’examen clinique soigneux permettent bien souvent d’écarter une pathologie cardiaque devant des situations fréquentes telles qu’un souffle cardiaque, une douleur thoracique, des palpitations, un malaise ou une syncope.
Nous détaillerons, pour l’ensemble des situations cliniques qui font suspecter une atteinte cardiologique, les éléments qui justifient ou au contraire qui écartent la nécessité d’une échographie cardiaque.

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