Dossier : Pneumologie pédiatrique

Dossier : Pneumologie pédiatrique
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Les conséquences respiratoires de la prématurité ne sont pas limitées à la période néonatale et la naissance prématurée est associée à une morbidité respiratoire tout au long de la vie, même en l’absence de maladie respiratoire néonatale. L’impact clinique est essentiellement représenté par une augmentation de la fréquence de l’asthme et, dans une moindre mesure, d’une moins bonne tolérance à l’effort. L’impact fonctionnel correspond surtout à des valeurs de VEMS un peu abaissées. Enfin, la persistance d’anomalies radiologiques est également bien décrite. Les mécanismes en cause dans l’ensemble de ces processus sont encore incomplètement connus. Un calibre réduit des voies aériennes, mais aussi des phénomènes inflammatoires actifs persistants et une sénescence cellulaire accélérée pourraient être à l’origine des complications observées.

Dossier : Pneumologie pédiatrique
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Le microbiome respiratoire est une entité mise en évidence grâce à l’avènement des techniques de biologie moléculaire. Ce microbiote existe probablement déjà in utero pour se modifier au cours de la croissance. Il interagit avec le microbiote digestif mais également avec le microbiote cutané et l’oropharynx. Les études dans le modèle murin nous montre qu’il existe une interaction entre le microbiote digestif et pulmonaire. Cette interaction intervient dans l’immunité pulmonaire innée et la modification de la réponse inflammatoire. Les comparaisons du microbiote chez l’enfant et l’adulte “sain” et asthmatique montrent qu’il existe une différence entre ces deux populations. Cette différence pourrait intervenir dans la genèse de l’asthme ou favoriser une réponse au traitement inhalé différente.

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La vaccination anti-pneumococcique des nourrissons avec le vaccin conjugué PCV-13, recommandée en France depuis 2010 à partir de l’âge de 2 mois, a diminué drastiquement l’incidence des pneumonies graves et des pleurésies à pneumocoques de l’enfant.
Ce vaccin est efficace sur les souches de pneumocoque de portage oropharyngé résistantes aux antibiotiques et, actuellement, la résistance des pneumocoques à l’amoxicilline est très faible, de 2 %. Il n’y a, 6 ans après l’introduction du PCV-13 en France, aucun signe de remplacement des sérotypes de pneumocoque du PCV-13 mais la surveillance épidémiologique des souches de pneumocoque reste nécessaire.