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Dossier : Allergologie
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La prise en charge de l’allergie aux protéines de lait de vache (APLV) persistante et sévère de l’enfant nécessite un adressage en centre de recours et d’expertise en allergie alimentaire pédiatrique permettant une prise en charge multidisciplinaire. Une immunothérapie (ITO) personnalisée au lait de vache sera offerte, à des doses faibles, voire en association à l’omalizumab dans les formes les plus sévères. Les échecs d’ITO ou l’impossibilité d’arrêter l’omalizumab représentent des limites à ces traitements, ce qui fait de la prise en charge de l’APLV persistante et sévère un réel défi en allergologie et pédiatrie.
La prévention secondaire de l’APLV, grâce à la mise en place d’une ITO rapidement après le diagnostic afin d’en faciliter le déroulement et d’en améliorer le pronostic, est probablement le moyen le plus efficace et accessible pour la prendre en charge.

Dossier : Allergologie
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Les allergènes les plus puissants et les plus nombreux sont ceux des végétaux. Les allergies polliniques rares sont, en général, des “pollinoses de proximité” aux symptômes cliniques variés pouvant provoquer des anaphylaxies et résultant d’une surexposition à des pollens peu souvent rencontrés, comparés aux pollens des graminées qui sont ubiquitaires. Les plantes en cause ne peuvent provoquer des symptômes que si elles se rencontrent dans un périmètre restreint. Il faut aussi que les patients soient exposés de façon massive et souvent fortuitement. La prolifération de plantes émergentes dans certaines régions joue aussi un rôle important. De plus, la méconnaissance de ces allergies polliniques s’explique par le fait que certains de leurs pollens sont peu identifiés par les capteurs, voire non détectés.
Cette revue sur les allergies/allergènes rares (aussi exhaustive que possible) implique des allergènes peu souvent rencontrés et/ou peu connus et probablement beaucoup d’autres plantes anémophiles potentiellement allergisantes. Certaines d’entre elles sont responsables d’allergies émergentes.

Dossier : Allergologie
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Parmi les pathologies pédiatriques dont la prévalence augmente, les allergies occupent une position privilégiée. Il est difficile de définir précisément les causes de cette progression, même si la théorie hygiéniste reste une hypothèse solide et prépondérante. Comme pour beaucoup de maladies dont la fréquence s’accroît, certains saisissent cette aubaine pour suggérer la responsabilité d’un phénomène qu’ils cherchent à combattre. Le réchauffement climatique, la pollution, les procédés industriels de l’agro-alimentaire sont ainsi parfois évoqués, sans réels arguments objectifs pour en étayer l’imputation.

Dossier : Psychiatrie de l'enfant
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Le repérage des symptômes dépressifs chez l’enfant nécessite de les différencier des difficultés émotionnelles transitoires, fréquentes dans des situations de changements. Bien que les symptômes dépressifs soient identiques quel que soit l’âge, l’humeur irritable et les problèmes de comportement qui en découlent sont très souvent aux premiers plans chez les plus jeunes. Les facteurs environnementaux d’adversité sont le plus souvent multiples, fréquemment entretenus par les problèmes de comportement de l’enfant déprimé, et pouvant s’étendre aux domaines de sa vie.
Si de nombreuses psychothérapies ont montré leur efficacité sur les symptômes dépressifs chez l’enfant, certaines composantes semblent primordiales : reconnaître et valider les affects dépressifs, encourager une élaboration individuelle sous forme narrative plus ou moins soutenue par des médiations adaptées à l’âge, soutenir des représentations parentales (sans banalisation, ni dramatisation), et enfin s’appuyer sur les ressources extra-familiales.

Dossier : Psychiatrie de l'enfant
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Dans tous les pays occidentaux, on constate une importante augmentation des troubles psychiatriques chez les jeunes, depuis 2020 : quelles peuvent en être la ou les causes ?

>>> En tout cas, il ne s’agit pas de l’augmentation de l’offre pédopsychiatrique, contrairement aux hypothèses des gouvernements successifs en France, qui estimaient pouvoir réduire les dépenses d’assurance maladie en réduisant le nombre des médecins : le nombre de pédopsychiatres en France reste dramatiquement insuffisant, que ce soit à l’hôpital, en institution ou en libéral, malgré les alertes successives aux pouvoirs publics.

Dossier : Photodermatoses de l’enfant
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L’exposition au soleil dans l’enfance est souvent plus intense que chez les adultes. Les données de la littérature montrent sans équivoque le lien entre ce comportement social et le risque de mélanome et de cancer cutanés non mélaniques, même à l’âge adulte. En outre, le photovieillissement de la peau commence déjà dans l’enfance par une exposition inappropriée au soleil.

Dossier : Photodermatoses de l’enfant
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Parmi les dermatoses provoquées par les plantes, les phytophotodermatoses sont les plus souvent rapportées, et ce depuis des siècles, mais curieusement, elles restent mal connues tant des praticiens que de la population générale. Elles se voient avec une particulière fréquence chez l’enfant, et sont sources d’erreurs diagnostiques.

Dossier : Photodermatoses de l’enfant
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Les photodermatoses constituent un spectre de maladies ayant en commun une sensibilité exagérée et anormale de la peau au soleil. Chez l’enfant, elles sont considérées comme rares. Parmi les raisons évoquées, les enfants sont mieux protégés du soleil par leurs parents (que les adultes eux-mêmes), et les photosensibilisations médicamenteuses sont inhabituelles car les enfants prennent de fait peu de médicaments.

Dossier : Allergologie
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L’angiœdème est un œdème localisé d’installation aiguë, cutané ou sous-muqueux. Il peut
durer plusieurs jours mais est toujours transitoire, disparaissant spontanément sans séquelles.
La majorité des angiœdèmes sont mastocytaires (histaminiques) non allergiques, associés, ou non, à des plaques d’urticaire, et nécessitent uniquement un traitement antihistaminique.
Dans de rares cas (< 1 %), il s’agit d’angiœdèmes bradykiniques, héréditaires ou acquis, pouvant mettre en jeu le pronostic vital, et justifiant d’une prise en charge dans un Centre de référence maladie rare (CRMR) du réseau des Centre de référence des angiœdèmes à kinines (CREAK) (tableau I).

Dossier : Allergologie
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Le diagnostic basé sur les composants allergéniques constitue un chapitre nouveau de l’allergologie, de plus en plus maitrisé par les allergologues, mais très peu connu par les pédiatres qui doivent se familiariser avec la nouvelle sémantique qu’il génère. Il permet de préciser le schéma de sensibilisation des allergiques, en particulier celui des multiallergiques/multisensibilisés, d’aider à différencier la réactivité croisée et la co-sensibilisation, et d’exclure une allergie ou, au contraire, de révéler des sensibilisations/allergies inattendues. Les dosages des IgE dirigées contre les allergènes moléculaires sont surtout intéressants pour mieux comprendre certaines situations cliniques. Dans la pratique courante, ils ont moins d’intérêt pour le diagnostic lui-même, et presque pas d’intérêt pour la prise en charge du patient. Toutefois, dans la mesure où ces techniques sont relativement récentes, on ne peut préjuger que des développements nouveaux pourront apparaître au cours des prochaines années.

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