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Pourquoi ?

Pourquoi la nuit ? Pourquoi la peur ? Pourquoi la colère ? Pourquoi la guerre ? Pourquoi la mort, c’est pour toujours ? Pourquoi je…

L’année pédiatrique 2023
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Cette année 2023 a été marquée en France par les résultats d’une nouvelle campagne de labellisation de centres maladies rares lancée fin 2022.
Depuis la mise en place du premier plan national maladies rares (PNMR) et la labellisation des premiers centres de référence maladies rares (CRMR) de 2004 à 2007, trois nouvelles vagues de labellisation ont eu lieu (2009-2012, 2017 et donc 2023), ainsi que la création de filières maladies rares regroupant plusieurs centres pédiatriques et d’adultes sur des thématiques communes. Le modèle des PNMR français, lancé à l’initiative et avec le financement des associations de patients, a essaimé en Europe avec la création de réseaux maladies rares appelés European Rare Diseases Networks (ERN), dont un, RITA, a pour thématique les déficits immunitaires primitifs, les maladies rhumato­logiques pédiatriques, les maladies auto-immunes, les vascularites et les maladies auto-inflammatoires rares.

L’année pédiatrique 2023
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Nous l’attendions tous, Sanofi et AstraZeneca l’ont fait. Le “vaccin” anti-VRS, ou plus exactement anticorps monoclonal anti-VRS à demi-vie prolongée, a fait irruption le 15 septembre en France, après plusieurs mois d’annonces. Les ordonnances étaient prêtes, les parents surmotivés grâce aux publicités accrues sur la dangerosité de la bronchiolite à VRS. Et la nouvelle tombe dès la 1re semaine : rupture de stock. Idem en Europe et aux États-Unis. Les stocks prévus ont été sous-estimés par rapport à la quasi-totale adhésion parentale, qui n’était pas facile à prévoir. C’est là tout le paradoxe français : après les parents d’adolescents prêts à falsifier des carnets de santé pour ne pas vacciner leur progéniture contre le COVID, on aurait pu penser qu’il en serait de même pour le nirsévimab, d’autant que se sont les bébés qui sont ciblés.

L’année pédiatrique 2023
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L’otite séreuse est une pathologie extrêmement fréquente de l’enfant, à la limite du physiologique à certains âges de la vie. Sa prise en charge consiste le plus souvent en la surveillance de sa bonne disparition, mais en cas d’otites moyennes à répétition, de retentissement auditif important ou d’otite moyenne agressive, une prise en charge active peut être nécessaire.

L’année pédiatrique 2023
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L’année 2023 n’a pas bouleversé la prise en charge des pathologies de gastroentérologie pédiatrique. Elle a cependant été riche en mises au point, notamment par des comités d’experts de la société savante européenne de gastroentérologie, hépatologie et nutrition pédiatriques (ESPGHAN), concernant la réalisation de régimes spécifiques ou l’utilisation de probiotiques en cas de pathologies digestives. Certains articles ont abordé le développement de nouveaux traitements pour l’œsophagite à éosinophiles et la constipation fonctionnelle. Enfin, plusieurs études ont été plutôt rassurantes quant à la survenue de cancers chez les patients atteints de maladies inflammatoires chroniques intestinales.

L’année pédiatrique 2023
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Comme tout clinicien a pu le constater, la mise en place des mesures barrières pour lutter contre la propagation du SARS-CoV-2 en 2020 a eu des conséquences majeures sur la fréquence des infections respiratoires en pédiatrie. Une réduction sans précédent de l’ensemble des infections ORL et respiratoires aiguës de l’enfant, à la fois virales et bactériennes, en ambulatoire et en milieu hospitalier, a été observée dans de nombreux pays, dont la France [1, 2]. Cette baisse majeure a également concerné les infections invasives bactériennes, notamment à pneumocoque, méningocoque, Haemophilus influenzae ou encore streptocoque du groupe A [3, 4].

Billet du mois
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L’École détient à la fois la responsabilité d’apprendre aux enfants à acquérir les connaissances et à penser juste, écrit Philippe Meirieu.

Analyse bibliographique
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Les enfants atteints de drépanocytose ont un risque augmenté d’avoir une infection bactérienne invasive pour des raisons multifactorielles (hypersplénisme, altération des fonctions leucocytaires, activation du complément, déficits micronutritionnels). Le dépistage néonatal, la prophylaxie universelle par pénicilline et la vaccination contre le Streptococcus pneumoniae et l’Haemophilus influenzae type b 12 ont permis une diminution considérable du nombre d’infections bactériennes invasives dans cette population. Seule une étude épidémiologique a été réalisée depuis l’utilisation du vaccin conjugué 13-valent contre S. pneumoniae (VPC13V) aux États-Unis.

Revues générales
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Avant tout traitement, l’orthodontiste évalue la malocclusion de son patient qui peut être due à des malpositions dentaires et/ou des dysmorphoses crâniofaciales. Cette évaluation se fait à l’aide de deux classifications : la classification dentaire d’Angle qui décrit les rapports dentaires dans le sens sagittal et la classification squelettique de Ballard qui décrit le rapport des bases osseuses, maxillaire et mandibule, également dans le sens sagittal.

Revues générales
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Le goût est un processus sensoriel complexe impliquant bien plus que le système gustatif. Tous les sens vont avoir un impact sur l’appréciation d’une saveur ou d’un aliment. En anténatal, le fœtus pourrait déjà être sensibilisé à certaines saveurs selon l’alimentation maternelle consommée. De même, un enfant allaité serait exposé dans les premiers mois de vie à une plus grande diversité de saveur par rapport à l’enfant recevant un lait infantile, ce qui pourrait favoriser la consommation de certains aliments ultérieurement. Il semble également exister une fenêtre de tolérance précoce, avant l’âge de 3,5 mois pour accepter le goût de certains laits infantiles comme les hydrolysats poussés de protéines de lait de vache. Par ailleurs, l’utilisation précoce de ces formules favoriserait l’appréciation de la saveur amère plus tard dans l’enfance. Mais de façon générale, plusieurs études ont montré que l’on pouvait favoriser l’acception d’un aliment chez l’enfant en lui proposant de façon répétée, mais pas modifier son attrait pour une saveur en général. Par ailleurs, l’appréciation des saveurs sucrées et amères dépend de polymorphismes génétiques.

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