La SCPI de rendement reste la chouchoute des placements en 2014, pourquoi ?

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Les SCPI de rendement, malgré la crise, offrent encore des revenus élevés, égaux ou supérieurs à 5% nets. C’est le cas pour les meilleures SCPI de commerces, qui ont encore distribué des revenus compris entre 5,10% à 5,40% en 2013, certaines d’entre elles, rares certes, ont même été jusqu’à revaloriser le prix de leur part ! Et c’est sans compter, les nouveaux entrants sur le marché avec une stratégie opportuniste, comme cette SCPI qui a distribué 6,16% en 2013 !

Quelle est leur politique de gestion dans ce contexte de crise ?

On peut, en effet, penser à la fragilité du petit commerçant. Mais ce serait oublier le fait qu’en général, le commerçant va se battre jusqu’au bout pour sauver son bébé. D’autre part, les SCPI vont également choisir des centres villes d’agglomérations riches qui connaissent justement un retour des consommateurs, soit parce que la population est vieillissante, soit parce que les dits consommateurs pensent à économiser les coûts de transports en préférant le commerce de proximité (Carrefour Market en pied d’immeuble par exemple). Bien sûr, encore et toujours, certaines SCPI vont privilégier les grands classiques comme Darty à la Madeleine, ou les murs d’agences bancaires à Strasbourg ou à Neuilly pour la banque HSBC, ou encore de grandes enseignes comme Maisons du Monde ou Armand Thierry.

Les bons gestionnaires de SCPI accordent beaucoup d’importance à la qualité de l’emplacement, sélectionnent rigoureusement les locataires et, dans certains cas, adoptent une stratégie de loyers dans le marché ou légèrement inférieure au marché.

De tous temps, le commerce a été et reste une protection et un amortisseur de crise. Sans compter, qu’aujourd’hui, des facteurs positifs militent en sa faveur, comme la démographie en France, la consommation des ménages en augmentation et bien sûr le tourisme. Autant de facteurs positifs qui soutiennent le commerce et donc les SCPI de ce secteur d’activité.

Voyons maintenant, ce qu’il en est des bureaux, secteur plus sensible à la conjoncture. En fait, ce secteur tire très bien son épingle du jeu et, de ce fait, les SCPI de ce secteur aussi. Le bureau a pour lui un facteur positif inhérent à sa nature qui est relatif à l’immobilisme des locataires. En effet, les locataires des bureaux sont liés par des baux commerciaux qui les « bloquent » pendant au moins trois ans  et, quand ils peuvent en sortir, les entreprises locataires regardent à deux fois avant de déménagement le coût du déménagement en particulier en période de crise. Cet état de fait retarde donc le départ des locataires ; d’où moins de bureaux vides et un effet qui lisse les à-coups conjoncturels.

Par ailleurs, certaines « foncières » accaparaient le marché de bureaux, notamment ceux dont les surfaces pouvaient intéresser les locataires institutionnels.[...]

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