Dossier : Épilepsie

Dossier : Épilepsie
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L’épilepsie de l’enfant survient sur un cerveau en plein développement et impacte possiblement de façon durable les capacités cognitives de ceux-ci et donc leur devenir adulte. Il convient de distinguer les épilepsies secondaires à une maladie métabolique, développementale, lésionnelle ou génétique et les épilepsies dites idiopathiques ou fonctionnelles.
Le devenir à long terme dépend de la pharmacorésistance ou dépendance, de l’âge de début des crises, avec un pronostic plus sévère pour les épilepsies précoces. Même les épilepsies dites bénignes semblent impacter le devenir social, psychologique et cognitif des enfants à l’âge adulte.
Le choix du traitement antiépileptique et la durée des traitements restent débattus. Il est important de favoriser la transition à l’âge adulte en tenant compte de toutes les dimensions cognitives, lésion-nelles et psychosociales.

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60 à 70 % des enfants atteints d’épilepsie sont libres de crises grâce à un traitement bien adapté au syndrome épileptique et aux caractéristiques de l’enfant. Près de 25 % continueront de présenter des crises.
Le nombre croissant de nouveaux médicaments antiépileptiques, disponibles depuis ces 25 dernières années, ont permis une amélioration de la prise en charge des enfants épileptiques. Les nouvelles molécules antiépileptiques ont pour but de proposer de nouvelles cibles thérapeutiques, de per-mettre un meilleur contrôle des crises et une meilleure tolérance.
Sont résumées dans cet article les caractéristiques de ces nouvelles molécules. Pour bien surveiller un traitement antiépileptique, il est important d’en comprendre les modes d’actions, les indications et les effets secondaires.

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L’EEG peut être d’une utilité diagnostique majeure, surtout si l’indication est bien posée et claire-ment formulée par le clinicien. Le délai de réalisation de l’EEG est dicté par le contexte clinique.
L’EEG doit être fait en urgence devant toute suspicion d’état de mal ou crise d’épilepsie en contexte fébrile (excepté les convulsions fébriles simples du nourrisson). L’EEG doit être fait rapidement si on suspecte des spasmes ou des myoclonies, ou en cas de dégradation cognitive récente et devant toute suspicion de crise chez le bébé de moins de 3 mois.
En pédiatrie, l’enregistrement de sommeil au cours d’un EEG est souvent nécessaire et systématique avant l’âge de 5 ans. Une privation de sommeil est impérative, et parfois l’utilisation de la mélato-nine est à discuter en fonction de chaque enfant et devra être prescrite si possible par le médecin qui demande l’examen.