Dossier : Parasitologie métropolitaine

Dossier : Parasitologie métropolitaine
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Les moustiques sont des agents nuisants et surtout des vecteurs de maladies. Aedes albopictus est le moustique le plus dangereux pour la France métropolitaine, où il est implanté en 2015 dans 20 départements.
En effet, il est très compétent pour transmettre la dengue et le chikungunya, alors que de nombreux cas de ces arboviroses sont importés en métropole chaque année. Depuis 2010, il est responsable de cas autochtones sporadiques, et en 2014 un foyer de chikungunya s’est même déclaré à Montpellier.
Les autres menaces potentielles – maladie à virus Zika, maladie à virus West Nile et paludisme – sont pour l’instant à risque épidémiologique faible pour la métropole. La surveillance épidémiologique et la lutte antivectorielle sont les piliers du combat contre ces maladies émergentes en Europe comme en zone intertropicale.

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Les parasitoses pulmonaires de l’enfant, bien que peu fréquentes dans les pays développés, doivent pouvoir être évoquées comme diagnostic différentiel de nos pleuro-pneumopathies communautaires, comme à l’occasion d’un épisode de wheezing ou de la découverte d’une pneumopathie interstitielle diffuse. Du fait de l’augmentation des flux migratoires et des voyages, les parasitoses importées doivent être connues par le praticien au même titre que nos parasitoses métropolitaines.
L’éosinophilie sanguine peut être un bon facteur d’orientation dans les helminthiases, mais est inexistante dans les patholo-gies causées par les protozoaires. La radiographie pulmonaire peut révéler des tableaux diffus comme plus localisés. Enfin, la notion de voyage/séjour, lieu de naissance en pays tropical ou subtropical, permet de restreindre le champ des investiga-tions si le patient n’est jamais sorti de métropole.

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En France métropolitaine, les parasitoses intestinales sont un phénomène classique chez l’enfant. Elles occupent une place importante dans l’ensemble de la pathologie infantile dans les pays en voie de développement. Les tableaux cliniques de ces parasitoses étant très variables, un interrogatoire précis du patient est nécessaire. L’examen parasitologique des selles reste essentiel au diagnostic de ces parasitoses.
Chez l’enfant, il est possible d’évoquer et/ou de rechercher une parasitose intestinale dans plusieurs situations : bilan devant une symptomatologie digestive associé à d’autres signes plus ou moins spécifiques, recherche chez un enfant immunodé-primé, recherche systématique chez un enfant ayant séjourné en zone tropicale.
Il est important de souligner que l’examen parasitologique des selles doit être répété trois fois sur une dizaine jours pour augmenter la sensibilité du diagnostic.