Dossier : Thérapies complémentaires dans la prise en charge de la douleur de l’enfant

Dossier : Thérapies complémentaires dans la prise en charge de la douleur de l’enfant
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L’hypnose est un état modifié de conscience naturel, facilement accessible à l’enfant et très utile pour faire face à une douleur. Le plus souvent, l’enfant va sans s’en rendre compte, “écouter” la zone douloureuse et de ce fait mieux percevoir la douleur, mais il peut aussi apprendre à “écouter” autre chose, lui permettant ainsi de moins ressentir la douleur d’une piqûre ou d’un geste, ou de modifier une céphalée…
En médecine ambulatoire, l’apprentissage de l’hypnose par l’enfant est d’une grande utilité.
L’hypnothérapeute devra s’adapter à l’âge du développement cognitif de l’enfant. Les techniques utilisées seront également différentes selon l’âge du patient. Des cas cliniques permettront de mieux comprendre l’utilisation de cette technique en médecine ambulatoire.

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L’ostéopathie a fait une entrée récente à l’hôpital, et, depuis 2012, l’AP-HP autorise sa pratique en son sein. L’enfant douloureux chronique a souvent un long parcours pourtant il a rarement bénéficié d’une consultation ostéopathique. Lors de certaines hospitalisations de jour, l’enfant est pris en charge par trois praticiens : un médecin algologue, un psychologue clinicien et un ostéopathe. Le traitement ostéopathique va s’intéresser au corps de l’enfant dans sa globalité : de la posture, les fonctions musculo-squelettiques, les tensions viscéro-abdominales à la fonction respiratoire en ne négligeant pas les cicatrices post chirurgicales.
Les pathologies prises en charges sont multiples : syndrome douloureux régional complexe de l’enfant, apophysites, rachialgies, douleurs post-chirurgicales ou celles en lien avec une pathologie neurologique, génétique ou un handicap.

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Les thérapies psychocorporelles dans le cadre de la prévention et du traitement des douleurs de l’enfant se doivent en 2016 de trouver toute leur place dans les propositions thérapeutiques faites en médecine ambulatoire.
Ces pratiques multiples et variées ont, pour la plupart, fait la preuve de leur efficacité clinique, tant dans le cadre des douleurs aiguës que chroniques. Elles sont facilement utilisables car l’enfant y est particulièrement sensible, elles favorisent le plus souvent le développement de son autonomie pour leur utilisation, dès que son développement cognitif le lui permet. Par ailleurs, elles peuvent être utilisées par les parents et ne présentent pas de contre-indications majeures, ni de risques de surdosage.