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Des enfants émerveillés

Les enfants ont une capacité extraordinaire à s’émerveiller.
Ils savent regarder ce que nous ne voyons plus, entendre ce que nous n’écoutons plus, accueillir les émotions que nous avons perdues.
Combien sommes-nous alors à être tentés de les suivre pour retrouver les éblouissements de notre propre enfance ?

Revues générales
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Le harcèlement scolaire est un problème fréquent affectant de nombreux élèves dès le plus jeune âge, à la confluence de problématiques de socialisation, de respect d’autrui et de réussite personnelle. La diffusion des écrans a modifié sa présentation et accentué sa nocivité. Le pédiatre est un acteur clé, pour qui il est capital de mieux connaître ce phénomène et ses conséquences, très diverses et potentiellement graves, pour mieux conseiller et intervenir. Le dépistage invite à y penser systématiquement devant des plaintes somatiques récurrentes, des modifications récentes du comportement ou des prises de risque. L’évaluation se heurte à la loi du silence des jeunes envers les adultes. La fréquence des troubles psychopathologiques et de complications, comme des tentatives de suicide, des fugues ou une déscolarisation, montrent l’intérêt de ne pas banaliser ce qui est trop souvent vu comme des “chamailleries” entre enfants et constitue pourtant un délit. Les dispositifs d’aide sont en pleine évolution, notamment avec les outils informatiques à disposition des professionnels, des jeunes et des parents. Il est capital d’encourager le dialogue entre famille et école. Un suivi psychologique est à recommander dans la majorité des cas.

Dossier : Néonatologie
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L’ECUN de l’enfant grand prématuré est associée à une morbi-mortalité significative à court et long termes. Cette gravité, associée au fait que nous ne disposons pas de traitements curatifs, souligne l’importance primordiale de sa prévention. L’ECUN étant multifactorielle, sa prévention doit concerner tous les aspects de la prise en charge de ces enfants, depuis la période anténatale. La prise en charge nutritionnelle ainsi que les thérapeutiques utilisées dans la prise en charge néonatale sont des facteurs de risque d’ECUN particulièrement intéressants car ils sont modifiables.

Dossier : Néonatologie
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Le cerveau du nouveau-né prématuré est très vulnérable et de nombreux facteurs sont associés à un moins bon développement neurologique. Une croissance pondérale et staturale (reflétant un déficit de masse maigre) insuffisante pendant l’hospitalisation néonatale est associée à un risque de moins bon développement neurologique dans l’enfance. Les apports protéiques initiaux, de la première semaine, semblent être associés au développement neurologique dans l’enfance. Le lait maternel est associé à un meilleur développement neurologique du nouveau-né prématuré, mais les composants associés à ce bénéfice ne sont pas clairement mis en évidence. Des études complémentaires sont nécessaires afin d’optimiser la nutrition des nouveau-nés prématurés pour leur permettre un développement neurologique optimal.

Dossier : Néonatologie
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Le diabète gestationnel (DG) est l’une des complications médicales les plus courantes de la grossesse. Le diabète maternel, souvent associé au surpoids ou à l’obésité, modifie l’environnement métabolique et nutritionnel maternel et du fœtus et contribue à un excès d’apports de nutriments par le placenta. Cela aboutit à un excès de croissance ou macrosomie. Les complications néonatales sont principalement secondaires à la macrosomie et à l’hypoxie fœtale secondaire à l’activation du métabolisme. Ces modifications de l’environnement fœtal interviennent au cours de la période des 1 000 premiers jours de vie lorsque la vulnérabilité de l’organisme aux signaux issus de l’environnement est la plus importante. Cela augmente la susceptibilité ultérieure à certaines maladies, comme le diabète et les maladies cardiovasculaires. La période des 1 000 premiers jours de vie est aussi une période d’opportunité. La nutrition des premiers mois chez un nouveau-né exposé au DG peut ainsi corriger la trajectoire initiée in utero.

Dossier : Néonatologie
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Hippocrate, le père de l’art médical dans la Grèce antique, fut le premier à mettre en avant l’importance de l’alimentation pour la santé. Il enseignait que “De tes aliments tu feras ta médecine”. Jean Anthelme Brillat-Savarin dans la Physiologie du goût, parue en 1825, disait “Dis-moi ce que tu manges, je te dirai ce que tu es”.

Analyse bibliographique
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Le VRS est une cause majeure d’hospitalisation lors de la période hivernale. Le nirsevimab, un anticorps monoclonal neutralisant le VRS, est approuvé depuis quelques mois en Europe et Amérique du Nord pour la prévention des infections respiratoires à VRS la première année de vie. L’essai MELODY de phase III a montré une efficacité contre les infections respiratoires à VRS avec une bonne tolérance du traitement chez les nouveau-nés à terme et prématurés en bonne santé lors de leur première saison de VRS.

Analyse bibliographique
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Les infections urinaires fébriles sont caractérisées par une bactériurie, une pyurie, une élévation des marqueurs inflammatoires et des symptômes systémiques. Chez les enfants de plus de 3 mois, le traitement antibiotique peut être donné oralement. La plupart des recommandations internationales préconise un traitement de 7 à 14 jours avec une moyenne de 10 jours. Il n’existe, à ce jour, aucun consensus.

Actualités
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Du fait de la prévalence croissante de l’allergie, touchant désormais 6 % des enfants, nous sommes, en tant que praticiens, de plus en plus confrontés à cette pathologie [1].
Le lait est l’un des allergènes les plus fréquents et représente une source d’exclusion importante dans l’alimentation. En pratique, la consommation des produits de substitution par le patient est souvent compliquée et insuffisante, à la fois par méconnaissance des produits, par difficultés d’accès (moins de disponibilité, coût plus important, etc.) et du fait de leur goût souvent moins apprécié.

Revues générales
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La dysmorphie est un outil sémiologique essentiel dans la recherche d’une maladie génétique. Son utilisation en période néonatale est particulièrement intéressante pour dépister une patho­logie génétique du développement et ainsi optimiser et déclencher une prise en charge précoce. Sa pratique ne nécessite pas une connaissance approfondie des syndromes génétiques. Certains éléments ont une forte valeur d’orientation tandis que d’autres sont moins pertinents. Avoir des points de
repères morphologiques et anticiper le circuit de prise en charge avec l’équipe de génétique locale sont essentiels.

Revues générales
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L’épidémie de COVID-19 a entraîné des syndromes inflammatoires multi-systémiques pédiatriques (SIMS) proches de la maladie de Kawasaki (MK). La dengue a également été associée à la MK. Une étude a été menée, multicentrique, observationnelle, descriptive et rétrospective, incluant tous les enfants de moins de 15 ans et 3 mois admis dans les services de pédiatrie du Centre Hospitalier Universitaire de la Guadeloupe (CHUG) et du Centre Hospitalier de Basse-Terre (CHBT) pour une infection COVID-19 et/ou dengue du 1er février 2020 au 1er février 2021, avec une situation clinicobiologique et radiologique compatible avec SIMS et/ou MK.

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