Dossier : Allergies alimentaires

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Les preuves sont aujourd’hui nombreuses pour recommander une diversification alimentaire dès l’âge de 4 à 6 mois, avec une introduction précoce des aliments à fort potentiel allergénique (notamment œuf, arachide) chez tous les nourrissons dans l’objectif de diminuer le risque de survenue d’allergie alimentaire. En l’absence de dermatite atopique sévère, aucun bilan allergologique n’est nécessaire au préalable.

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L’immunothérapie (IT) aux aliments n’en est encore qu’à ses balbutiements. Cette IT est principalement étudiée par voie orale dans l’allergie IgE-médiée (ITO). Les recommandations européennes de 2019 précisent de ne pas effectuer d’ITO en pratique courante en raison d’un rapport bénéfice/risque encore incertain. Elles semblent cependant éloignées de la pratique de terrain.
Il est possible d’argumenter les indications d’ITO en fonction de l’enfant, de sa famille, de l’aliment en cause et du phénotype de l’allergie alimentaire, et ainsi de sélectionner les patients.

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L’augmentation de la prévalence de l’allergie alimentaire (AA) chez le jeune enfant est continue depuis 20 à 30 ans. Les causes sont diverses, mais les changements de mode de vie associés à des changements de mode de sensibilisation alimentaire sont les points les plus importants, pour lesquels une prévention primaire de l’AA peut être envisagée.

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L’allergologie alimentaire est une spécialité qui a connu une évolution particulièrement marquée au cours des deux dernières décennies. La prévalence des allergies alimentaires s’est majorée, l’incidence de nouvelles formes d’allergie comme les infiltrations éosinophiliques du tube digestif a considérablement crû, les méthodes de prévention secondaire comme l’induction de tolérance se sont développées et les recommandations de prévention primaire ont subi des revirements surprenants.