La prescription d’une première contraception n’est jamais simple chez l’adolescente. Le pédiatre, qui connaît bien la famille, peut parfois être sollicité pour cette question. Elle peut venir de l’adolescente elle-même, ou des parents, et ne doit pas être éludée ou reportée. La question peut aussi être évoquée par le pédiatre lorsque l’adolescente a démarré sa sexualité. La consultation pour demande de contraception à l’adolescence n’est pas une consultation comme les autres. Il est important d’écouter la demande et d’y répondre dans un climat de confiance.
Quelques données épidémiologiques françaises actuelles
Depuis plusieurs décennies maintenant, l’âge médian au premier rapport sexuel est stable mais tend à diminuer [1-2]. En 2016, 50 % des filles ont eu leur premier rapport sexuel avant 17,6 ans et 50 % des garçons avant 17 ans. Par ailleurs, le taux de recours à l’interruption volontaire de grossesse (IVG) a diminué chez les 15-17 ans entre 2019 et 2021 mais a réaugmenté en 2022 où il était de 15/1 000 [3-4], et le taux de grossesse précoce (avant 20 ans), donnant lieu à une naissance, diminue sur la dernière décennie [5-6].
Les jeunes patientes sont également particulièrement touchées par les infections sexuellement transmissibles (IST) [7]. En 2016, 2 271/100 000 jeunes femmes de 15 à 24 ans ont eu un diagnostic d’infection à Chlamydia trachomatis, et 181/100 000 ont eu un diagnostic d’infection à gonocoque.
Les différentes méthodes contraceptives disponibles et leurs contre-indications
À l’heure actuelle, différents types de contraception sont disponibles, ayant chacune des contre-indications propres [8].
Parmi ces différentes contraceptions, la pilule œstroprogestative est la plus classique[...]
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