Revues générales

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En dehors des consultations spécialisées en diabétologie pédiatrique, la surveillance de l’enfant diabétique justifie peu ou pas d’examens systématiques. Le rôle des soignants habituels lors des visites médicales courantes doit se concentrer avant tout sur la prévention des évènements aigus hyperglycémiques qui constituent potentiellement la principale cause d’hospitalisation en soins intensifs dans cette population. Les troubles du comportement psychologique et les conduites à risque liés à la lourdeur du traitement sont fréquents surtout à l’adolescence et doivent être aussi reconnus.

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Depuis la recommandation de vaccination rotavirus de tous les nourrissons de 6 semaines à 6 mois en France, le nombre de questions posées par les médecins généralistes ou pédiatres aux experts d’Infovac-France (plateforme d’information sur les vaccinations), portant sur ce thème a augmenté. Cet article traite des principales questions qui se posent en pratique clinique quotidienne.

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Si la gastroentérite à rotavirus, infection quasi-obligatoire chez le nourrisson, est le plus souvent bénigne, elle est responsable d’un fardeau important en France et dans le monde. Nous disposons de vaccins efficaces et bien tolérés, meilleur moyen de prévention contre cette maladie. Malgré un recul de plus de 15 ans sur l’utilisation de ces vaccins et une recommandation de vaccination généralisée des nourrissons en France depuis juin 2022 pour tous les nourrissons âgés de 6 semaines à 6 mois, la couverture vaccinale peine à augmenter. Voici des éléments de réponses aux questions que se posent les médecins vaccinateurs.

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La dépression du post-partum est trop souvent sous-diagnostiquée, alors qu’elle représente, selon son mode de diagnostic et la période considérée, entre 10 et 20 % des accouchements. Il est donc fondamental de savoir la repérer chez la mère, chez le père, qui peut être aussi touché, en prenant en compte la qualité des interactions parents-bébé et les réactions de celui-ci.

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Les troubles du rythme cardiaque en pédiatrie sont largement dominés par les tachy­cardies. Il s’agit pour la très grande majorité d’entre eux de tachycardie supraventriculaire d’origine jonctionnelle réciproque ou par réentrée intranodale. Le traitement médicamenteux est généralement efficace. Les tachycardies ventriculaires sont rares mais potentiellement graves. Selon l’âge de l’enfant, le diagnostic sera fait fortuitement, devant la présence de signes d’insuffisance cardiaque ou à l’anamnèse. Un antécédent de mort subite familiale doit faire rechercher une cause génétique (cardio­pathie structurelle ou canalopathie) chez tous les apparentés au premier degré. Enfin, le diagnostic de trouble du rythme doit être fait à l’ECG. Un ECG normal en dehors de la crise n’élimine pas un réel trouble du rythme. Plusieurs examens permettent d’augmenter la sensibilité de l’ECG, ils seront prescrits par le cardiopédiatre en fonction du contexte clinique.

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80 % des enfants atteints d’eczéma atopique sont insuffisamment ou pas traités alors que 40 % à 60 % d’entre eux sont atteints d’eczémas modérés à sévères. Un eczéma chronique entraîne de nombreuses comorbidités [1]. Elles sont somatico-psychosociales. À l’ère des biothérapies, il n’est pas inutile de repositionner les fondamentaux pour aider les parents à comprendre les enjeux et à adhérer aux traitements de base.

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La plupart des enfants étiquetés allergiques aux bêtalactamines le sont à tort. Les enfants étiquetés allergiques reçoivent des antibiotiques alternatifs, souvent moins efficaces et à spectre plus large. Leur morbidité infectieuse est accrue et ces enfants sont plus à risque de présenter une antibiorésistance. Il est donc important de les désétiqueter. Les réactions adverses aux bêtalactamines s’évaluent par leur chronologie et leur nature. Les réactions retardées bénignes sont les plus fréquentes. Elles sont explorées par tests de provocation directs, c’est à dire sans bilan allergologique préalable. Toutes les autres réactions nécessitent une évaluation allergologique.

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Le harcèlement scolaire est un problème fréquent affectant de nombreux élèves dès le plus jeune âge, à la confluence de problématiques de socialisation, de respect d’autrui et de réussite personnelle. La diffusion des écrans a modifié sa présentation et accentué sa nocivité. Le pédiatre est un acteur clé, pour qui il est capital de mieux connaître ce phénomène et ses conséquences, très diverses et potentiellement graves, pour mieux conseiller et intervenir. Le dépistage invite à y penser systématiquement devant des plaintes somatiques récurrentes, des modifications récentes du comportement ou des prises de risque. L’évaluation se heurte à la loi du silence des jeunes envers les adultes. La fréquence des troubles psychopathologiques et de complications, comme des tentatives de suicide, des fugues ou une déscolarisation, montrent l’intérêt de ne pas banaliser ce qui est trop souvent vu comme des “chamailleries” entre enfants et constitue pourtant un délit. Les dispositifs d’aide sont en pleine évolution, notamment avec les outils informatiques à disposition des professionnels, des jeunes et des parents. Il est capital d’encourager le dialogue entre famille et école. Un suivi psychologique est à recommander dans la majorité des cas.

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La dysmorphie est un outil sémiologique essentiel dans la recherche d’une maladie génétique. Son utilisation en période néonatale est particulièrement intéressante pour dépister une patho­logie génétique du développement et ainsi optimiser et déclencher une prise en charge précoce. Sa pratique ne nécessite pas une connaissance approfondie des syndromes génétiques. Certains éléments ont une forte valeur d’orientation tandis que d’autres sont moins pertinents. Avoir des points de
repères morphologiques et anticiper le circuit de prise en charge avec l’équipe de génétique locale sont essentiels.

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L’épidémie de COVID-19 a entraîné des syndromes inflammatoires multi-systémiques pédiatriques (SIMS) proches de la maladie de Kawasaki (MK). La dengue a également été associée à la MK. Une étude a été menée, multicentrique, observationnelle, descriptive et rétrospective, incluant tous les enfants de moins de 15 ans et 3 mois admis dans les services de pédiatrie du Centre Hospitalier Universitaire de la Guadeloupe (CHUG) et du Centre Hospitalier de Basse-Terre (CHBT) pour une infection COVID-19 et/ou dengue du 1er février 2020 au 1er février 2021, avec une situation clinicobiologique et radiologique compatible avec SIMS et/ou MK.

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