Auteur Lopez Hernandez E.

Neurophysiologie, Service d’Explorations fonctionnelles, Hôpital Robert-Debré, PARIS.

Dossier : Épilepsie
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L’EEG peut être d’une utilité diagnostique majeure, surtout si l’indication est bien posée et claire-ment formulée par le clinicien. Le délai de réalisation de l’EEG est dicté par le contexte clinique.
L’EEG doit être fait en urgence devant toute suspicion d’état de mal ou crise d’épilepsie en contexte fébrile (excepté les convulsions fébriles simples du nourrisson). L’EEG doit être fait rapidement si on suspecte des spasmes ou des myoclonies, ou en cas de dégradation cognitive récente et devant toute suspicion de crise chez le bébé de moins de 3 mois.
En pédiatrie, l’enregistrement de sommeil au cours d’un EEG est souvent nécessaire et systématique avant l’âge de 5 ans. Une privation de sommeil est impérative, et parfois l’utilisation de la mélato-nine est à discuter en fonction de chaque enfant et devra être prescrite si possible par le médecin qui demande l’examen.