Auteur Titomanlio L.

Urgences pédiatriques, Hôpital Robert Debré, PARIS.

Revues générales
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Le diagnostic d’adénolymphite mésentérique a été décrit pour la première fois il y a un siècle. Les progrès de la médecine ont remis en question la relation de causalité entre hypertrophie ganglionnaire et douleurs abdominales, ouvrant le débat sur la taille d’un ganglion normal.
Si l’on sait que, dans certains cas, une inflammation ganglionnaire douloureuse directe par un virus respiratoire est possible, le diagnostic repose sur un faisceau d’éléments et sur l’élimination de causes organiques, avec en premier lieu l’appendicite. Le diagnostic d’adénolymphite mésentérique primaire recoupe vraisemblablement différentes infections virales bénignes, mais sa connaissance et sa reconnaissance peuvent permettre au clinicien de progresser dans le labyrinthe étiologique que représentent les douleurs abdominales de l’enfant.