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Question flash TDAH : comment bien prescrire les médicaments ?
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Le Trouble Déficit d’Attention, avec ou sans Hyperactivité (TDAH) est maintenant bien connu. Les plaintes des parents et des enseignants concernent l’agitation psychomotrice, l’impulsivité, le refus des consignes et la tendance à argumenter. Le quotidien est impacté par le comportement d’un enfant qui, on le sait, n’en est pas totalement responsable. En effet, depuis les dernières classifications du DSM-V, le TDAH fait partie des troubles du neuro-développement.

L’évolution du trouble dans le temps incite à repérer et intervenir le plus tôt possible tant “il est plus facile de créer des enfants solides que de réparer des hommes brisés” !

Question flash Développement du cerveau et troubles du neurodéveloppement
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Le neurodéveloppement recouvre l’ensemble des mécanismes qui, dès la grossesse, guide, structure et orchestre la mise en place des réseaux du cerveau et le développement des fonctions cérébrales. À la naissance, les cellules cérébrales sont encore peu connectées entre elles. Après la naissance, des synapses vont se créer ou seront supprimées à chaque instant. C’est un processus fluide et dynamique, influencé par des facteurs génétiques et environnementaux. Durant les 1 000 premiers jours, particulièrement entre l’âge de 3 et 10 mois, il existe une “fenêtre temporelle sensible” où la synaptogénèse est intense.

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Les parents jouent un rôle crucial dans la prévention et la prise en charge précoce. Quel que soit l’âge, toute inquiétude concernant le neurodéveloppement de leur enfant doit être considérée comme un “signe d’appel” pour le médecin. Une déviation de la trajectoire développementale ou une régression ou non-progression des acquisitions, même minime, sont des “signes d’alerte” qui nécessitent une orientation rapide à visée diagnostique.

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Aujourd’hui en France, un enfant meurt tous les 5 jours victime de maltraitance. La maltraitance est l’affaire de tous. On distingue différents types de sévices : la maltraitance physique, la maltraitance psychologique, les abus ou sollicitations à connotation sexuelle et la négligence des besoins essentiels de l’enfant. Une augmentation de la fréquence des situations de maltraitance depuis plusieurs années est observée, il est donc important, en tant que professionnel de santé, de reconnaître les signes évocateurs et de contacter, lors d’une suspicion de maltraitance, les autorités compétentes.

Question flash Pédiculose : quoi de neuf ?
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La pédiculose du cuir chevelu est une parasitose bénigne mais fréquente de l’enfant scolarisé. Elle reste source de rejet social, d’angoisse parentale, de confusion thérapeutique et marketing poussée (produits anti-poux non évalués comme des médicaments, publicités, centres privés anti-poux…) rendant le choix des patients/clients difficile !

Elle est due à Pediculus humanus capitis, parasite strictement humain, transmis essentiellement par contact direct tête à tête. L’infestation se manifeste par un prurit du cuir chevelu, surtout rétro­auriculaire et occipital, secondaire à une sensibilisation salivaire. Le diagnostic repose sur la mise en évidence de poux vivants. La présence de lentes seules ne suffit pas à affirmer une infestation active. Il n’y a pas lieu d’exclure l’enfant de la collectivité en cas de pédiculose. Seuls les sujets infestés doivent être traités, avec coordination des traitements dans l’entourage proche. Le traitement préventif anti-poux est inutile.

Question flash Comment prendre en charge les troubles digestifs des enfants avec un TSA ?
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Les troubles digestifs sont fréquents chez les enfants et adolescents présentant un TSA avec une prévalence allant jusqu’à 86 % dans certaines études. Des modifications de la perméabilité intestinale, de la motricité digestive, une augmentation des cytokines pro-inflammatoires au niveau digestif entraîneraient une dysbiose responsable des symptômes.

Question flash Comment prévenir les carences nutritionnelles des enfants avec un TSA ?
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Jusqu’à 80 % des enfants avec un trouble du spectre autistique (TSA) présentent des difficultés alimentaires, principalement en rapport avec une sélectivité excessive, des troubles de la sensibilité accrus ou encore une rigidité particulière. Par ailleurs, une altération des fonctions exécutrices, une atteinte somatique, une douleur associée ou la mise en place d’un régime alimentaire spécifique dans le but d’améliorer le comportement des enfants peuvent aggraver ces troubles alimentaires.

Ces difficultés peuvent survenir dès la première année de vie, notamment lors de l’introduction des morceaux.

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L’orientation vers un.e orthophoniste après dépistage permettra de poursuivre la démarche diagnostique et d’initier une prise en charge. Les Recommandations de bonne pratique (Leloup et al. 2022) sont accessibles sur htpps ://www.college-français-orthophoonie.fr/les recommandations-de-bonne-pratique/.

Au niveau étiologique, et plus spécifiquement au niveau cognitif, le bilan avec l’orthophoniste aura pour objectif de déterminer les déficits des fonctions cognitives associés à la difficulté d’apprendre à lire. Aujourd’hui, dans la littérature, il est le plus souvent admis l’existence d’au moins deux sous-types neurocognitifs distincts de dyslexie, sous-tendus en partie par des bases cérébrales différentes : le sous-type phonologique, le plus fréquent, secondaire à un déficit de conscience phonémique qui est la capacité à manipuler les sons composant les mots et le sous-type visuo-attentionnel caractérisé par une limitation de l’empan visuo-attentionnel (EVA) qui est la quantité d’éléments visuels distincts pouvant être traités simultanément au cours d’une fixation oculaire. La réduction de l’EVA traduit une limitation des capacités attentionnelles visuelles. Certains enfants pourront associer les deux déficits, on parlera de sous-type mixte.

Question flash Que nous apprend la théorie polyvagale sur les TSA ?
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Le système nerveux autonome (SNA) régule nos fonctions vitales sans contrôle conscient. Selon Stephen Porges [1], il comprend trois circuits hiérarchisés :
– le vagal ventral, associé à la sécurité et l’engagement social ;
– le sympathique, qui prépare à l’action (fuite, lutte) en cas de danger ;
– le vagal dorsal, activé dans des situations de menace extrême, menant à un état d’immobilisation, de figement, de repli ou de dissociation.

Question flash Dyslexies, dysorthographies : quels outils de dépistage utiliser ?
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Le dépistage est la recherche d’une condition pathologique de manière systématique avec, en général, pour objectif, une prise en charge précoce afin d’en améliorer le pronostic.

La lecture peut être envisagée, par certains modèles, comme le produit des compétences de la reconnaissance des mots écrits et de la compréhension orale. Chacune de ces deux compétences est nécessaire au lecteur pour comprendre ce qui est écrit mais, prise individuellement, n’est pas suffisante pour accéder à la compréhension.