- Une origine neuropsycho-pathologique
- Des causes psychologiques
- Une lecture neurologique : un cerveau en formation
- Du normal au pathologique
- Des chiffres rassurants
- Une limite pas toujours facile à définir
- Quelques repères pour faciliter le diagnostic
- Quelle attitude adopter ?
- Soigner la forme
- Des questions spécifiques
- Des outils pratiques
- Savoir passer la main et orienter
- Quels conseils donner aux parents ?
- Conclusion
Qu’entendons-nous par “conduite à risque” ? La prise de toxiques bien sûr, mais aussi les excès de vitesse et les mises en danger sur la route, l’absence de protection lors des rapports sexuels, l’appétence pour les sports violents ou extrêmes, la petite délinquance et, de façon plus élargie, toute entorse aux règles éducatives, familiales, sociétales confrontant l’adolescent au cadre éducatif.
Les études épidémiologiques récentes [1] confirment l’inflation de ces comportements. Parmi les jeunes de 17 ans, 68,4 % ont expérimenté le tabac (avec une initiation vers 14-15 ans), 58,5 % ont expérimenté l’ivresse alcoolique, 41,5 % ont essayé le cannabis, 3 % ont testé la cocaïne. Et les clignotants s’allument lorsqu’on s’intéresse aux usagers réguliers (10 consommations dans le mois au moins) : 31,5 % fument du tabac régulièrement, 6,5 % du -cannabis, 10,5 % consomment de l’alcool régulièrement.
Il est difficile de trouver une définition précise de la “conduite à risque” [2, 3]. On évoque généralement une volonté active de la part de l’ado de s’exposer à un danger où sa propre vulnérabilité est en jeu alors qu’il en a pris lui-même la décision, sans obligation.
Mais l’adolescent en a-t-il pleinement conscience et, surtout, comment l’expliquer ?
Une origine neuropsycho-pathologique
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