Marche de guerre. Marche blanche. Marche en chemin.
“Rien à faire que d’affronter le feu régulier qui vous décime”.
À chaque pas, quelqu’un tombe.
Au bout de la tranchée, on se cherche.
La moitié de la compagnie n’est plus là.
À l’escouade, nous sommes trois… Nous continuons la route.
On marche. On marche. On marche toute la journée.
Où va-t-on ?
Un pauvre gosse pleure dans la nuit.
(Extrait d’une lettre de soldat au cours de la guerre 14-18).
Marcher un pas après l’autre, comme pour marteler que le mal n’aura pas le dernier mot ; que l’ardeur à vivre est plus forte que le désespoir, plus forte que la haine. Marche silencieuse, rassemblant côte à côte jeunes ou moins jeunes, personnes de toutes origines, de toutes couleurs, de toutes religions…
Quel[...]
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