L’enfant qui observait un oiseau blessé avait dit à sa mère : “Pourquoi il va mourir ?”

Celle-ci lui avait répondu : “Parce qu’il doit être vieux, et que tout le monde meurt…”
Il s’était alors inquiété : “Mais nous, on ne meurt pas, si… ?”*

Peut-on demeurer fidèles à nos engagements à rassurer les enfants (ne t’inquiète pas…) sans risquer d’apporter de l’ambiguïté dans les réponses à ces “interrogations qui les font grandir” ?

Dans son dernier livre, Delphine Horvilleur** rapporte qu’une petite fille l’avait interpellée, lui demandant que faire quand on sait que quelqu’un dans notre famille est mort, mais que personne ne nous le dit ? Faut-il faire semblant de ne pas le savoir ?

Les enfants savent et pourtant on hésite si souvent à formuler devant eux des réponses qu’ils puissent entendre et, ainsi, apaiser leurs inquiétudes. Delphine Horvilleur suggère que pourraient être ouvertes avec eux des conversations[...]

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