TDAH et HPI : du piège diagnostique aux aménagements pédagogiques

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Le trouble déficit d’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) et le haut potentiel intellectuel (HPI) sont deux profils cognitifs au-devant de la scène actuellement, qui restent pourtant source de confusion. L’un est un trouble, l’autre pas, mais les deux interrogent les enseignants et les soignants qui s’intéressent à la neurodiversité.

Certaines similitudes, comme l’agitation motrice et psychique ou l’intensité émotionnelle, conduisent à des erreurs diagnostiques. Le challenge consiste à savoir les différencier pour éviter des errances médicales délétères. Avec une difficulté supplémentaire lorsque les deux profils coexistent…

Plusieurs études suggèrent qu’un pourcentage substantiel d’enfants HPI en difficulté scolaire (appelés “sous-performants”) présentent des problèmes d’attention sévères qui justifient un examen plus approfondi [1].

Le diagnostic différentiel est complexe car l’interprétation des tests attentionnels est délicate. Le haut potentiel intellectuel permet à certains enfants TDAH de réussir les épreuves qui évaluent l’attention, ce qui retarde le diagnostic [2].

Notre objectif est d’explorer les frontières entre ces deux réalités, de mieux comprendre leurs spécificités avant de proposer des aménagements pédagogiques adaptés.

Le HPI : des particularités quantitatives et qualitatives…

Le haut potentiel intellectuel est défini[...]

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À propos de l’auteur

Service de Neuropsychopathologie de l’Enfant et de l’Adolescent, Hôpital neurologique Pierre‑Wertheimer, Hospices civils de Lyon, BRON.