Archives mensuelles : octobre, 2017

Revues générales
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L’obésité est une maladie complexe résultant de l’interaction de nombreux facteurs génétiques et environnementaux. L’expression phénotypique variable des facteurs génétiques est ainsi à l’origine de différentes situations cliniques de sévérité variable. Grâce aux progrès technologiques récents tels que les études d’association du génome à large échelle (GWAS) et le séquençage à haut débit (exome), des centaines de gènes impliqués dans l’obésité ont pu maintenant être identifiés.
Parallèlement, le développement de nouvelles stratégies thérapeutiques a permis la mise de point de molécules pour le traitement des formes monogéniques d’obésité (agonistes de MC4R par exemple) avec des résultats très encourageants. Ces molécules pourraient être utilisées très prochainement dans d’autres formes d’obésité syndromique, voire dans les obésités plus communes dites polygéniques.

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Les traitements non pharmacologiques sont prescrits en première intention chez les enfants qui régurgitent. Rares sont ceux qui ont démontré leur intérêt, certains n’ont qu’une efficacité empirique et beaucoup sont inutiles. L’utilisation d’une formule épaissie diminue significativement les régurgitations. Le fractionnement des repas est empiriquement efficace seulement lorsque les volumes de lait ingérés sont importants.
La prescription d’un hydrolysat poussé de protéines du lait de vache ou de riz permet de guérir des régurgitations dues à une allergie aux protéines du lait de vache. En revanche, ni la surélévation de la tête, ni le fractionnement systématique des repas, ni l’exclusion de certains aliments, ni la réduction pondérale d’un enfant obèse n’ont d’intérêt.

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Chute de cheveux et alopécie sont des motifs fréquents de consultation. Les alopécies de l’enfant partagent majoritairement les mêmes causes que celles de l’adulte : la pelade, la teigne et les alopécies mécaniques auto-provoquées, comme la trichotillomanie, liée à un tic d’arrachement du cheveu ou les alopécies de traction. Chez le nouveau-né, il y a parfois un hamartome sous-jacent ou une aplasie cutanée congénitale, devant faire éliminer une dysraphisme occulte en cas de “collerette” de cheveux. Enfin, les atrichies ou hypotrichoses diffuses congénitales peuvent s’associer à une dysplasie pilaire parfois syndromique nécessitant un examen complet. Le motif de consultation n’est pas toujours celui d’une alopécie constituée, mais parfois d’une chute récente et rapide orientant vers un effluvium télogène diffus d’évolution spontanément favorable pour lequel il faudra rassurer la famille.

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Le diabète de type 1 est de plus en plus fréquent avant l’âge de 15 ans, et plus particulièrement avant 5 ans. La fréquence de l’acidocétose au moment du diagnostic chez l’enfant et l’adolescent est très élevée en France, avec une importante morbidité et plusieurs décès chaque année. Le retard au diagnostic peut être évité par l’information des professionnels et du grand public, sur les signes révélateurs du diabète et sur l’urgence du diagnostic, en particulier chez les plus jeunes enfants.
Le rôle des médecins généralistes est crucial pour cette prévention. Le suivi de la fréquence de l’acidocétose au moment du diagnostic, dans maintenant plus de 180 services de pédiatrie, aidera à définir les stratégies ayant le meilleur coût-efficacité, pour réduire de façon pérenne le risque de complications au moment du diagnostic de DT1 chez l’enfant et l’adolescent.