La question de l’addiction aux jeux vidéo reste encore, pour le moment, un sujet à controverse. Entre conduite excessive, problématique ou emprise aux mondes numériques, la vraie question est de proposer une solution la plus adaptée à ce type de personnes.
Il est tout d’abord important de préciser que le jeu vidéo n’est pas en soi une drogue mais bien un objet de plaisir. Le jeu vidéo réunit plus de 35 millions de joueurs en France et il y a autant de femmes que d’hommes joueurs. Nous sommes face à une vraie culture émergente et on peut même évoquer que le jeu vidéo serait le 9e art, au même titre que le cinéma ou la littérature. Ainsi, il m’est arrivé de rencontrer des vrais passionnés que l’on nomme des hardcore gamers, à l’image d’un cinéphile qui, lorsqu’ils commencent un jeu d’une durée de plus de 30 heures, n’envisagent pas de ne pas le terminer. Ces derniers peuvent d’ailleurs avoir le souhait de travailler dans l’industrie du jeu vidéo. Et puis nous avons les futurs pro-gamers qui pratiquent le e-Sport. Ces champions de la virtuosité vidéo ludique peuvent pour certains, comme pour les sportifs de haut niveau, se professionnaliser. Ils s’entraînent en ligne contre d’autres joueurs dans le monde entier et seul leur rang confirme qu’ils sont dans le top 10. Ainsi, il est essentiel de ne pas étiqueter tous les joueurs excessifs comme des joueurs souffrant d’une addiction.
A quel moment peut-on parler d’addiction ?
Selon certains critères, on peut parler d’addiction lorsqu’il y a :
- une envie irrépressible d’une substance (ou d’un comportement) ;
- une obligation de recevoir sa dose de comportement de manière[...]
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