Allaitement : les nouvelles recommandations

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Rappels

L’OMS recommande un allaitement maternel exclusif jusqu’à l’âge de 6 mois et associé à la diversification jusqu’à l’âge de 2 ans. Or, d’après Epifane, en France, l’allaitement est initié chez 69 % des naissances pour atteindre 23 % à l’âge de 6 mois, avec seulement 3 % d’allaitement exclusif. Voici donc quelques pistes pour aider les patientes dans leur démarche d’allaitement maternel [1].

1. Durant la grossesse

Durant la grossesse, il est nécessaire d’évaluer la motivation des patientes – contexte social, éventuel forcing de la part de l’entourage – et d’insister sur le risque d’échec si le désir d’allaiter ne vient pas de la mère. Il est également essentiel d’orienter la patiente vers un professionnel de l’allaitement pour la préparation afin que la future mère ait conscience du rythme physiologique du bébé, des soucis probables et de la prévention. Des organismes comme SOS Allaitement ou la Leche League France sont à la disposition des patientes et il est important de communiquer leurs coordonnées.

2. Le mamelon

Il n’existe pas de donnée suggérant la nécessité d’un examen anténatal des mamelons en vue d’améliorer la conduite de l’allaitement. Les techniques de préparation, de stimulation du mamelon ou de correction d’une variation anatomique du mamelon avant la naissance ne sont pas recommandées pour diminuer les pathologies mamelonnaires ou améliorer le succès de l’allaitement.

En cas de seins ombiliqués, on préconisera l’utilisation de bouts de sein en silicone. L’ombilication d’au moins un mamelon a été évoquée comme source potentielle d’échec de l’initiation et de la poursuite de l’allaitement. Elle est observée chez environ 10 %[...]

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À propos de l’auteur

Sage-femme, Hôpital Robert-Debré, PARIS.