Auteur Parmentier B.

Service de Chirurgie viscérale et urologique, Hôpital Robert-Debré, PARIS.

Dossier : Appendicite : une vieille pathologie revisitée
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L’appendicite aiguë est la plus fréquente des urgences chirurgicales. Depuis les années 80, le concept du traitement médical par antibiothérapie des appendicites notamment compliquées s’est développé. En effet, le traitement chirurgical de ces formes associées à un plastron ou à un abcès est réputé pourvoyeur de complications et d’un risque important de conver-sion.
Concernant l’appendicite aiguë non compliquée, une méta-analyse dans la population adulte a validé l’attitude actuelle d’un traitement chirurgical en urgence. En cas de plastron et/ou d’abcès appendiculaire, la littérature pédiatrique semble en faveur d’un traitement conservateur permettant une diminution des complications postopératoires.
Enfin, en cas de péritonite libre, la plupart des auteurs chirurgiens pédiatres s’accordent à recommander un traitement chirurgical en urgence, étape essentielle du traitement du sepsis lié à cette affection. En revanche, aucun consensus n’est validé actuellement sur l’intérêt d’une appendicectomie à distance après traitement conservateur en l’absence d’études à la méthodologie rigoureuse.

Revues générales
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’ectopie testiculaire est l’anomalie génitale la plus fréquente du garçon et peut, outre le problème esthétique, se compliquer d’hypofertilité et de cancérisation à l’âge adulte. Le traitement est chirurgical avec un âge de correction qui tend à diminuer progressivement depuis les années 2000. Certaines recommandations scandinaves et nord-américaines préconisent une intervention dès l’âge de 6 mois afin de préserver au mieux la fertilité et minimiser le risque de dégénérescence. Ces pratiques doivent être mises en balance avec le risque chirurgical (lésion déférentielle, ischémie testiculaire) qui pourrait être plus important à cet âge. Actuellement, il n’y a pas d’argument objectif suffisant pour affirmer la nécessité d’une intervention avant 1 an. Nous proposons une chirurgie entre 1 et 2 ans. Plus de la moitié des enfants étant opérés après 2 ans, il existe un potentiel d’amélioration important impliquant une bonne collaboration entre les praticiens.