Auteur Taytard J.

Service de Pneumologie pédiatrique, Centre de référence des maladies respiratoires rares, Hôpital Armand Trousseau, Sorbonne Université, PARIS.

Dossier : Apnée du sommeil Spécificités du SAOS de l’enfant obèse
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En dehors de tout contexte malformatif, l’obésité est un facteur de risque incontesté de développement d’un SAOS à l’adolescence ou de la persistance d’un SAOS de l’enfance à l’adolescence (prévalence ~ 50 %), en particulier pour les enfants ayant déjà un surpoids. Les symptômes du SAOS sont difficiles à distinguer de ceux de l’obésité (troubles cognitifs, émotionnels, comportementaux, somnolence) et les symptômes nocturnes orientent mieux (ronflements, apnées, suffocations, énurésie/nycturie). La prise en charge est similaire à celle de l’enfant mince sans pathologie associée, en dehors de l’amaigrissement, car la chirurgie des VAS est efficace. Cependant, il est important de surveiller longtemps ces enfants car le taux de SAOS résiduel postchirurgie est plus élevé que chez les enfants minces. L’utilisation d’une ventilation nocturne n’améliore pas toujours la symptomatologie diurne et est souvent mal suivie. Enfin, l’amaigrissement entraîne une amélioration, voire une guérison (chirurgie).

Revues générales
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Outre ses conséquences à court terme, cette revue s’intéresse aux éventuelles conséquences à moyen et long-terme d’une infection à VRS du jeune enfant. L’association avec un asthme du nourrisson ou un asthme de l’enfant a été démontrée par plusieurs études, avec une augmentation du risque en cas d’épisode initial sévère ayant nécessité une hospitalisation. Cependant, l’intérêt des prophylaxies anti-VRS actuellement disponibles sur les conséquences à long terme du VRS reste controversé. D’autres conséquences à long terme, plus rares mais parfois sévères, de l’infection à VRS, sont discutées ici, telles que l’altération de la fonction respiratoire ou le développement d’une atteinte bronchique chronique comme la bronchiolite oblitérante post-infectieuse.