Auteur Chevalier N.

Université Nice Côte d’Azur, 
Centre Hospitalier Universitaire de Nice, Département d’Endocrinologie, Diabétologie et Médecine de la reproduction, 
Hôpital de l’Archet 2, NICE. Université Nice Côte d’Azur, Inserm U1065, C3M (Centre méditerranéen 
de Médecine moléculaire), Équipe 5 
“Cellular Basis and Signaling of 
Tumor Metabolism”, NICE.

Compte rendu des 24es JIRP
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Le mot perturbateur endocrinien (PE) est devenu un thème assez fréquent des conversations familiales et, plus récemment, des questions auxquelles peuvent être confrontés les professionnels de santé, en particulier dans le monde de la périnatalité. Cette thématique dépasse largement le monde de la santé, et soulève plus globalement des questions d’ordre sociétal auxquelles le professionnel de santé ne sait habituellement pas répondre, ou alors sur le mode “blanc/noir”. Sans aucun doute, cette thématique ne peut que susciter des doutes, ou au moins des interrogations…

Revues générales
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Les perturbateurs endocriniens sont des composés naturels ou de synthèse présents dans l’environnement quotidien, capables d’interférer avec les systèmes de régulation hormonale et d’induire des effets délétères sur la santé des individus. Les anomalies du développement et de la reproduction ainsi que les cancers hormonodépendants sont les pathologies les plus connues. De nouvelles données suggèrent un rôle également dans l’apparition de troubles métaboliques, pathologies thyroïdiennes, maladies neuropsychiatriques ou neurodégénératives.
Un des challenges actuels consiste à limiter leur utilisation, en particulier dans des périodes critiques du développement (grossesse, enfants en bas âge), et à pouvoir fournir à nos patients des messages clairs et simples qu’ils peuvent mettre en pratique dans leur quotidien pour limiter les effets délétères possibles sur la santé humaine.