- Bien distinguer bronchiolite aiguë et “asthme du nourrisson”
- Toute thérapeutique doit être évaluée par des critères objectifs
- Doit-on utiliser des bronchodilatateurs inhalés ?
- Doit on utiliser des nébulisations de sérum adrénaliné ?
- Doit-on utiliser des nébulisations de sérum salé hypertonique combiné avec des bronchodilatateurs et notamment de l’adrénaline ?
- Conclusion
La bronchiolite aiguë du nourrisson est une infection virale des voies respiratoires caractérisée par une dyspnée à prédominance expiratoire qui peut s’associer à une polypnée, à des signes de lutte respiratoires, à un wheezing audible à distance, à des râles sibilants ou crépitants à l’auscultation. Elle est généralement précédée d’une rhinopharyngite 48 à 72 h -auparavant. L’évolution est très variable, allant de la forme bénigne prise en charge en ambulatoire à une forme plus sévère caractérisée par une détresse respiratoire aiguë nécessitant une hospitalisation brève en Unité d’hospitalisation de courte durée (UHCD), ou plus prolongée en service de Pédiatrie générale, voire en Unité de surveillance continue (USC) ou de réanimation.
De multiples virus respiratoires peuvent être responsables de bronchiolite aiguë. Le plus fréquent est le VRS. Dans une étude prospective de 4 ans sur trois comtés américains, le VRS a été recherché chez tous les enfants < 5 ans consultant aux urgences ou chez le praticien pour infection respiratoire : le VRS était isolé chez 20 % des nourrissons hospitalisés, 18 % des nourrissons consultant aux urgences et chez 15 % des nourrissons consultant chez le médecin traitant. Le taux annuel d’hospitalisations liées au VRS était de 17 ‰ nourrissons < 6 mois et de 3 ‰ enfants < 5 ans. Le taux de consultations annuelles aux Urgences pédiatriques était de 55 ‰ nourrissons < 6 mois et de 28 ‰ enfants < 5 ans et en Pédiatre ambulatoire respectivement de 132 ‰ nourrissons < 6 mois et de 80 ‰ enfants < 5 ans [1]. En France, l’Institut national de veille sanitaire (INVS) estime que la bronchiolite aiguë touche chaque hiver près de 30 % des nourrissons [2]. À l’échelon[...]
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