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Dossier : Épilepsie
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L’EEG peut être d’une utilité diagnostique majeure, surtout si l’indication est bien posée et claire-ment formulée par le clinicien. Le délai de réalisation de l’EEG est dicté par le contexte clinique.
L’EEG doit être fait en urgence devant toute suspicion d’état de mal ou crise d’épilepsie en contexte fébrile (excepté les convulsions fébriles simples du nourrisson). L’EEG doit être fait rapidement si on suspecte des spasmes ou des myoclonies, ou en cas de dégradation cognitive récente et devant toute suspicion de crise chez le bébé de moins de 3 mois.
En pédiatrie, l’enregistrement de sommeil au cours d’un EEG est souvent nécessaire et systématique avant l’âge de 5 ans. Une privation de sommeil est impérative, et parfois l’utilisation de la mélato-nine est à discuter en fonction de chaque enfant et devra être prescrite si possible par le médecin qui demande l’examen.

Dossier : Remise en cause de nos certitudes
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Le reflux gastro-œsophagien n’est pas un diagnostic de maladie, mais un phénomène physiologique. Il est exacerbé chez le nourrisson du fait des quantités de liquide ingérées.
Il faut distinguer le reflux typique (régurgitations, œsophagite peptique, pyrosis) du reflux atypique accusé de nombreuses manifestations extradigestives (asthme, laryngites, pleurs, érythème pharyn-gé, malaises, mauvaise haleine…) bien souvent sans preuves de causalité et pour lequel les démons-trations par des études contrôlées de l’efficacité des traitements font défaut.
Les mesures “hygiéno-diététiques” concernent surtout le reflux typique, hors œsophagite. Chez le prématuré, une bonne gestion de la sonde nasogastrique et une position ventrale ou latérale sont recommandées. Chez le nourrisson, les laits épaissis sont utiles. Chez l’enfant plus grand, de nombreuses mesures sont proposées : alimentation, position de sommeil, restriction des activités à risque. Leur efficacité est discutable.

Dossier : Remise en cause de nos certitudes
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Il est souvent considéré comme une évidence que les modifications du régime alimentaire ont un rôle central dans la correction des troubles du transit.
Ainsi, une optimisation des apports en fibres, céréales complètes et eau riche en sels minéraux est souvent proposée comme première mesure de prise en charge d’une constipation chronique. De même, une diarrhée aiguë justifierait un repos digestif prolongé, suivi d’une réalimentation prudente favorisant certains aliments (riz et carottes, voire soda par exemple) et en évitant les produits lai-tiers.
L’analyse des données de la littérature, couplée à l’expérience clinique des gastropédiatres, telle qu’elle est exprimée dans les consensus européens et internationaux, permet de juger l’ensemble de ces mesures comme étant accessoires, inutiles, ou délétères.

Dossier : Dépistage au cabinet
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La précocité de la prise en charge des troubles envahissants du développement (TED) est un facteur pronostique majeur. Cela fait du dépistage, et des acteurs du dépistage, un des points clés des TED. Le dépistage est avant tout clinique. Les examens de santé obligatoires des premiers mois, réalisés avec précaution, sont un support important du dépistage.
Quelques outils de dépistage plus spécifiques des TED sont actuellement disponibles en français, sur-tout pour les plus jeunes enfants. Nous présenterons ici les tests les plus recommandés, d’une façon pratique, pour faciliter leur utilisation en cabinet de médecine générale ou de pédiatrie.
L’attente du diagnostic ou d’une prise en charge spécifique ne doit jamais empêcher la mise en place d’une prise en charge symptomatique (p. ex. orthophonie devant un retard de communication ou de parole).

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