
Les carences vitaminiques chez l’enfant : mythes et réalités
Les vitamines sont associées au bien-être. La prise de compléments alimentaires vitaminiques souvent vendus pour améliorer la fatigue ou encore pour prévenir des infections est donc une pratique courante en pédiatrie. Cependant, ces compléments (hors vitamine D, non traitée dans cet article) n’ont pas d’impact sur les apports usuels quotidiens et il n’existe, à ce jour, aucune preuve de leurs effets bénéfiques. Un apport trop élevé en vitamines n’améliore pas les performances d’un organisme qui fonctionne déjà normalement. Chez l’enfant et l’adolescent sans pathologie sous-jacente, une alimentation diversifiée permet largement de couvrir les besoins de l’organisme en vitamines. Les carences vitaminiques sont donc exceptionnelles. Il faut cependant connaître les situations pathologiques où la recherche d’un déficit vitaminique doit être faite et les situations où une supplémentation est nécessaire.