Impact des écrans sur la qualité du sommeil chez l’enfant de 4 à 6 ans

0

S’intéresser à la question du sommeil chez l’enfant de 4 à 6 ans s’impose dans la mesure où il constitue un élément fondamental de son développement psychophysiologique [1].

Les troubles du sommeil, bien que beaucoup plus décrits chez l’adulte que chez l’enfant, peuvent se décliner en quatre groupes : les insomnies, la somnolence ou trouble de l’éveil, les troubles du rythme circadien, les parasomnies. Selon les chiffres, les troubles du sommeil concerneraient 25 à 50 % des enfants.

L’essor du numérique a produit une “nouvelle civilisation” comme l’indique Vitali Rosati (philosophe du virtuel).

Les écrans sont partout et leur utilisation concerne les enfants de plus en plus jeunes. Or, nous savons aujourd’hui que la lumière bleue supprime ou décale la sécrétion de mélatonine.

En conséquence, l’objectif de notre étude a été d’évaluer si le temps passé devant les écrans pouvait entraîner des perturbations du sommeil chez l’enfant de 4 à 6 ans.

Méthodes

L’objectif principal de l’étude était de déterminer si la surexposition aux écrans entraînait une perturbation de la qualité du sommeil.

La qualité du sommeil avait été définie par les critères suivants :
– plus de deux réveils par nuit ;
– temps d’endormissement supérieur à trente minutes ;
– temps de sommeil inférieur à neuf heures par nuit.

Si au moins une de ces trois conditions était vérifiée, la qualité du sommeil était jugée mauvaise.

Le critère de jugement principal était la présence d’une mauvaise qualité de sommeil chez un enfant exposé aux écrans.

L’étude réalisée était une enquête prospective de type transversale descriptive, quantitative, unicentrique.

L’étude se basait sur un questionnaire distribué aux parents des enfants de 4 à 6 ans se présentant en consultation de médecine générale libérale du Gard, de janvier à février 2020.

En ce qui concerne le plan d’analyse statistique, un tableau descriptif de l’ensemble des données avait été présenté. Les résultats exprimés étaient de la forme “effectif (pourcentage)” pour les variables qualitatives et de la forme “médiane (écart interquartile)” pour l’âge qui restait notre seule variable quantitative.

Les résultats étaient présentés sous la forme “effectif (pourcentage)” et les p-values étaient obtenues par un test exact de Fischer (le test du Chi 2 ne pouvant être utilisé en raison d’effectifs trop petits).[...]

Connectez-vous pour consulter l'article dans son intégralité.

Pas encore abonné(e)
INSCRIVEZ-VOUS

Inscrivez-vous gratuitement et profitez de tous les sites du groupe Performances Médicales

S'inscrire
Partagez.

À propos de l’auteur

Service de Médecine polyvalente, Clinique Bonnefon, ALÈS.