- Quels symptômes doivent faire discuter la réalisation d’une manométrie œsophagienne ?
- 1. Dysphagie et odynophagie
- 2. Régurgitation d’aliments non digérés
- 3. Douleur thoracique
- 4. Épisodes d’inhalation
- 5. Impaction alimentaire
- Achalasie primitive de l’œsophage
- Connectivites
- Atrésie de l’œsophage
- Syndrome de pseudo‑obstruction intestinale chronique (POIC)
- Reflux gastro-œsophagien
- Mise en place d’une sonde de pHmétrie
- Conclusion
La manométrie œsophagienne est un examen fonctionnel, réalisé chez un patient généralement non sédaté, après introduction d’un cathéter (perfusé ou à capteurs solides (fig. 1) dans l’œsophage, par voie transnasale).
Cette technique permet de recueillir des tracés de pression étagés, dont le nombre varie de 3 à 36 (manométrie haute-résolution ou MHR). Ces données permettent d’obtenir des informations concernant la qualité du péristaltisme du corps œsophagien, sur la position et la longueur des sphincters supérieur et inférieur de l’œsophage (respectivement SSO et SIO), et enfin sur le fonctionnement sphinctérien (en particulier relaxation du SIO).
Il s’agit d’un examen invasif, dont le caractère douloureux, mal évalué dans la littérature, ne fait pas de doute. Sa durée habituelle est d’une dizaine de minutes en cas de bonne coopération de l’enfant.
Les indications, en particulier en pédiatrie, sont rares. Retenons d’emblée un principe presque absolu : l’exploration anatomique par réalisation d’une endoscopie digestive haute et d’un transit œso-gastro-duodénal doit précéder la manométrie, lorsque celle-ci est envisagée. À cela deux raisons principales : la rareté des pathologies à “diagnostic manométrique”, et, argument plus relatif, le caractère douloureux de[...]
Connectez-vous pour consulter l'article dans son intégralité.
Vous êtes abonné(e)
IDENTIFIEZ-VOUS
Pas encore abonné(e)
INSCRIVEZ-VOUS
Inscrivez-vous gratuitement et profitez de tous les sites du groupe Performances Médicales
S'inscrire