Le développement de la pensée chez le bébé

0

Dans la vie intra-utérine, on peut distinguer plusieurs étapes

Le fœtus réagit aux bruits extérieurs à partir de 5 mois. Il est plus réactif à la voix paternelle, probablement parce qu’elle vient de l’extérieur avec une tonalité plus grave. On a également observé que les fœtus étaient plus réactifs à la musique de Mozart.

Le corps du fœtus réagit au corps de sa mère, en particulier à ses états émotionnels. Par ailleurs, la mère interprète les mouvements du fœtus comme des appels ou des réponses. Ainsi, la mère va projeter une pensée avec intentionnalité sur son futur bébé : il n’est pas content, il donne des coups de pieds…

Les compétences du nouveau-né

Dès la naissance, le nouveau-né réagit aux sons et tourne la tête en direction de la source.

Dès le 2e jour, le nouveau-né réagit à l’odeur du lait maternel. L’expérience consiste à imbiber des cotons de lait maternel et étranger ; le nouveau-né tournera la tête vers l’odeur maternelle.

À 4 jours, le nouveau-né est capable de suivre une petite balle rouge du regard. Le nouveau-né a une sensibilité plus accrue de la paume des mains et de la plante des pieds.

Les états du nouveau-né

Thomas B. Brazelton a mis en évidence différents états du nouveau-né, qui passe d’un niveau de vigilance extrême avec tension et agitation à un état de détente totale qui le conduit jusqu’à l’endormissement. Le passage de l’un à l’autre peut être très rapide.

La mère est préparée à accueillir son bébé, elle régresse émotionnellement en augmentant ses compétences empathiques et s’accorde aux états émotionnels de son bébé. Il s’agit de l’accordage affectif ou préoccupation maternelle primaire. Ainsi, la mère va se réveiller naturellement en pleine nuit avant même que son bébé ne réclame d’être allaité, comme s’ils partageaient encore le même corps.

Un bébé n’existe pas sans sa mère, disait le professeur Serge Lebovici, c’est d’abord elle qui pense pour lui car il ne possède pas encore la maturation nerveuse suffisante pour se distinguer de sa mère. Le nouveau-né se ressent comme une sorte de bouche mêlée à un sein : la bouche, le lait chaud, la chaleur du corps maternel tout est mélangé dans une somme d’expériences de plaisir.[...]

Connectez-vous pour consulter l'article dans son intégralité.

Pas encore abonné(e)
INSCRIVEZ-VOUS

Inscrivez-vous gratuitement et profitez de tous les sites du groupe Performances Médicales

S'inscrire
Partagez.

À propos de l’auteur

Psychologue clinicienne, psychanalyste, expert auprès la cour d’appel de Versailles – Cabinet de psychologie de l’enfant et de l’adolescent, BOULOGNEBILLANCOURT.