De nombreux progrès thérapeutiques ont eu lieu ces vingt dernières années dans le traitement des maladies auto-immunes et inflammatoires. Un grand nombre de biothérapies ont vu le jour, ciblant des protéines transmembranaires ainsi que des cytokines spécifiques et leurs récepteurs.
Une meilleure compréhension de la physiopathologie des maladies inflammatoires a conduit au développement de nouvelles molécules et notamment celle de l’inhibition de la voie de signalisation Janus kinases-Signal Transducer and Activator of Transcription proteins (JAK-STAT). Cette voie est commune pour la signalisation de nombreuses cytokines pro-inflammatoires (comme l’IL6, IL2, IL12, IL23, etc.) ou profibrosantes (comme le TGF-β), impliquées dans certaines pathologies inflammatoires.
Mécanisme d’action de la voie JAK-STAT
Les cytokines sont des protéines jouant un rôle essentiel dans la régulation du système immunitaire ; elles jouent un rôle de médiateur en transmettant des signaux entre les cellules. Elles se fixent sur des récepteurs spécifiques, des hétérodimères transmembranaires dont la partie cytosolique est associée aux molécules JAK, des tyrosines kinases dont il existe 4 types différents : JAK1, JAK2, JAK3 et TYK2. Ces enzymes se dimérisent en fonction de la nature de la cytokine et vont phosphoryler à leur tour les protéines STAT (STAT1 à STAT6). Ces dernières migrent ainsi dans le noyau cellulaire où elles activent la transcription de gènes impliqués dans l’inflammation, les processus de prolifération et de réparation cellulaire (fig. 1) [1].
Ainsi, il existe une cinquantaine de cytokines et interleukines qui vont, selon leur spécificité, activer les voies de signalisation JAK-STAT. Les JAK1, JAK2 et TYK2 sont ubiquitaires et participent à de nombreux processus[...]
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