- Labilité émotionnelle : entre la “crise d’adolescence” et les adolescents en crise
- La labilité émotionnelle : un concept trans-nosographique
- Le temps de la rencontre : un moment privilégié
- Normal ou pathologique : des éléments de réponse
- Épisode dépressif caractérisé : adultes et adolescents, quelles différences ?
- 1. Ombres et lumières
- 2. Aux frontières de la normalité
- 3. Des diagnostics à envisager avec prudence
- Un nouveau concept, l’irritabilité chronique sévère [9]
- Conclusion
Labilité émotionnelle : entre la “crise d’adolescence” et les adolescents en crise
L’adolescence n’est pas la période idéale pour le contrôle des émotions. Les raisons sont psychologiques et neuro-développementales. Psychologiques d’abord, car l’adolescent est logiquement débordé par des impératifs qui s’entrechoquent. Il doit tout à la fois gérer ses multiples transformations (pubertaires, staturo-pondérales, affectives…), renoncer à l’enfance et ses illusions, et prendre de la distance vis-à-vis de sa famille. Neurologiques ensuite, car la maturation cérébrale se fait selon un gradient postéro-antérieur, d’arrière en avant. Le système limbique, “siège” émotionnel majeur, est mature bien avant le cortex préfrontal, responsable de la raison. Cette asynchronie de maturation rend compte des débordements constatés chez les adolescents, dont le cerveau bouillonnant ressemble à une puissante voiture de course qui dispose de toutes les options, sauf des freins ! Et qui risque à tout moment de déraper…
La labilité émotionnelle : un concept trans-nosographique
Si elle est physiologique durant l’adolescence, l’instabilité émotionnelle est également retrouvée dans d’authentiques pathologies, comme[...]
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