infection néonatale

Analyse bibliographique
0

Les entérocolites ulcéronécrosantes (ECUN) néonatales ont une physiopathologie qui reste mal comprise. Plusieurs facteurs seraient en cause : la prématurité, l’alimentation entérale avec une formule infantile, une réponse immunitaire altérée ou encore une dysbiose intestinale. Les infections pourraient avoir une contribution dans cette pathologie. Le microbiome intestinal a été très étudié par rapport au virome, dont le rôle pourrait être non négligeable. Certaines études, de type cas clinique ou petites séries de patients, ont rapporté une association entre infections virales (rotavirus, norovirus, CMV, virus coxsackie, HIV, astrovirus, parecho virus) et ECUN. Les résultats de quelques travaux observationnels sont discordants.

Revues générales
0

Depuis 2001, la mise en place en France du dépistage systématique du portage vaginal du streptocoque du groupe B (SGB) et de l’antibioprophylaxie per-partum a permis de réduire l’incidence des infections néonatales précoces à SGB. En 2017, une actualisation de la prise en charge de l’infection néonatale bactérienne précoce (INBP) a été publiée. Les principaux éléments à retenir de ces nouvelles recommandations qui concernent les nouveau-nés de plus de 34 semaines d’aménorrhée sont présentés dans cet article.
Ces recommandations introduisent quelques changements importants : les prélèvements bactério­logiques de naissance (liquide gastrique, prélèvements périphériques) ne sont plus recommandés, un nouveau-né asymptomatique à risque d’INBP doit bénéficier d’une surveillance clinique standardisée en maternité et, enfin, l’antibiothérapie probabiliste est réservée aux nouveau-nés symptomatiques après prélèvement d’une hémoculture.