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Le traitement de l’obésité de l’enfant comprend des mesures hygiéno-diététiques avec la mise en place d’un régime hypocalorique. Cependant, le maintien de ce dernier dans la durée est compliqué.

Les analogues du GLP1, le liraglutide et le sémaglutide, ont été approuvés par les agences américaine et européenne du médicament chez les patients obèses à partir de l’âge de 12 ans en plus des mesures diététiques. Ces traitements agissent en augmentant le signal de satiété, réduisant ainsi l’appétit. En parallèle, ils induisent une augmentation post-prandiale des taux d’insuline et une diminution de la sécrétion du glucagon.

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Le virus du VRS engendre des millions d’hospitalisations dans le monde. La mise en place l’année dernière du nirse­vimab, un anticorps anti-VRS, comme prophylaxie a permis une réduction drastique de l’incidence des infections respiratoires basses liées au VRS. Cependant, certains enfants sont encore hospitalisés à cause de ce virus et il n’existe, à ce jour, pas de traitement curatif efficace pour ces patients.

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Une hyperbilirubinémie est quasiment constante chez les prématurés, 80 % d’entre eux reçoivent de la photo­thérapie. Le taux de bilirubine n’est pas un facteur prédictif de l’évolution dans cette population. Il existe des algorithmes pour la mise en place de la photothérapie chez les nouveau-nés à terme mais pas chez le prématuré. En général, plus l’âge gestationnel est faible, plus le seuil de bilirubine pour la mise en place d’une photothérapie est bas. Bien que rares, des effets secondaires sont possibles avec la photothérapie. Chez le nouveau-né à terme, des altérations de l’ADN ou une apoptose des cellules mononuclées ont déjà été observées, de plus, un risque plus important de convulsions chez les nouveau-nés de plus de 35 SA a été rapporté. Chez le prématuré, une augmentation de la mortalité et des rétinopathies a été décrite en cas d’utilisation agressive prolongée.

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Les enfants et adolescents sont plus souvent concernés par des traumatismes crâniens (TC) que les adultes, notamment lors de la pratique sportive ou lors d’activités ludiques quotidiennes. La plupart des études réalisées se sont focalisées sur les adolescents sportifs ; il existe peu de données chez l’enfant plus jeune. Des travaux des années 2000-2010 montraient que les TC les plus fréquents chez les enfants de moins de 9 ans étaient dus à des chutes de vélo et des accidents dans les cours de récréation. Entre 10 et 14 ans, les accidents liés à une pratique sportive, comme le football notamment, étaient au premier plan.

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La majorité des hépatites de l’enfant sont d’origine virale. Il existe cinq virus hépatotropes majeurs (virus de l’hépatite A à E) mais dans un grand nombre de cas, le virus à l’origine d’une hépatite aiguë n’est pas identifié. On parle alors d’hépatite virale d’origine inconnue. Ces dernières années, de nouveaux virus, notamment la co-infection adenovirus-SARS-CoV-2, ont été identifiés comme pouvant donner des hépatites aiguës chez l’enfant. Chez l’adulte, le virus de l’hépatite E du rat, rapporté chez l’Homme en 2018, est une cause émergente d’hépatite aiguë en Asie, Amérique du Nord mais également en Europe. Les rongeurs sont le principal réservoir de ce virus mais il a également été détecté chez des chiens, des chats errants et des cochons en Espagne. Le mode de transmission reste inconnu. Plusieurs cas d’infection ont été décrits chez l’adulte mais il y a peu de données en pédiatrie.

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L’angiœdème héréditaire (AOH) est une maladie rare de transmission autosomique dominante, le plus souvent en rapport avec une mutation du gène SERPING1 qui code pour le C1 inhibiteur. Il existe des maladies de type 1 (déficit en C1 inhibiteur) et type 2 (dysfonction avec activation incontrôlée de la kallicréine). Les patients présentent des épisodes aigus, récurrents et imprévisibles d’angiœdème pouvant toucher toutes les zones du corps avec surtout des œdèmes cutanés des mains, pieds et visage, une atteinte de la muqueuse digestive ou encore des voies aériennes supérieures. Ces épisodes peuvent durer de 1 à 5 jours. Le traitement préventif repose sur une prophylaxie par berotralstat après l’âge de 12 ans. Les traitements des crises aiguës actuellement disponibles doivent être administrés par voie intraveineuse ou sous-cutanée, ce qui en complique l’utilisation. Or on sait que la mise en place d’un traitement précoce limite la progression des œdèmes.

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Les E. Coli producteurs de shiga-toxines (STEC) peuvent induire une entérocolite qui est suivie dans 15-20 % des cas par un syndrome hémolytique et urémique (SHU), atteignant majoritairement les enfants de moins de 5 ans. Les principaux organes atteints sont le rein et le système nerveux central. En l’absence de traitement spécifique, la prise en charge est celle des complications. Au début d’un SHU, les enfants sont déshydratés après plusieurs jours de gastroentérite mais en contrepartie, ceux avec une atteinte rénale aiguë sont parfois oligo/anuriques avec un risque de surcharge vasculaire. Ainsi, certaines équipes mettent en place une restriction hydrique limitée aux pertes insensibles et à la diurèse. Mais des auteurs ont montré qu’une expansion volémique corrige la déshydratation et favorise la perfusion des organes pouvant ainsi limiter les lésions rénales et/ou neurologiques.

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La constipation est un problème fréquent en pédiatrie puisqu’elle touche jusqu’à 39 % des enfants et adolescents. Une prise en charge précoce est nécessaire pour en limiter les conséquences. Actuellement, le diagnostic de constipation fonctionnelle repose sur les critères de ROME IV. L’utilisation de PEG avec ou sans électrolytes est le traitement de choix, mais certains patients le refusent et leurs parents sont parfois réfractaires à l’utilisation prolongée de ces laxatifs. Il existe cependant peu d’alternative en pédiatrie.

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Contracter une toxoplasmose pendant la grossesse expose le fœtus à un risque d’infection congénitale. Les conséquences pour l’enfant sont surtout neurologiques et ophtalmologiques. De plus, il existe une possible réactivation des parasites quiescents tout au long de la vie. Ainsi, une choriorétinite peut être présente dès la naissance mais peut également survenir plus tard avec des complications sévères en l’absence de traitement. En France, la sérologie de la toxoplasmose est systématique au premier trimestre de grossesse et depuis 1992 en cas de négativité, un contrôle mensuel est établi jusqu’à la naissance car un traitement précoce diminue le risque de transmission et améliore le pronostic de l’enfant à 3 ans. À partir de 2008, l’instauration d’un suivi plus régulier chez l’enfant a été mis en place.

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Les prématurés sont à risque de sepsis dans les premières semaines de vie, d’autant plus qu’ils reçoivent un support respiratoire et nutritionnel. Plusieurs mesures ont été mises en place pour diminuer ce risque infectieux : amélioration des soins du cordon, initiation rapide d’une nutrition entérale, administration de probiotiques, etc. L’application de colostrum, riche en IgA, IgM, ainsi qu’en facteurs antimicrobiens, au niveau oropharyngé chez les prématurés, a montré une augmentation des taux d’IgA et de lactoferrine au niveau digestif. L’administration de 0,2 mL de colostrum au niveau de la muqueuse oropharyngée stimule les tissus lymphoïdes et module la réponse inflammatoire. Des essais randomisés récents ont suggéré que son administration pourrait diminuer les sepsis, les entérocolites ulcéronécrosante (ECUN), les pneumopathies chez les prématurés.

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