Urologie

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Les fuites urinaires nocturnes (énurésie nocturne) sont prises en charge à partir de l’âge de 6 ans et sont considérées comme normales avant cet âge. Les autres principaux signes associés (à toujours rechercher) sont les infections urinaires récidivantes et la constipation. S’il existe une constipation, une prise en charge de celle-ci est mise en route avant de réévaluer la situation urinaire car la constipation seule peut être responsable de fuites urinaires [1].
L’interrogatoire est l’élément clé qui va vous permettre de mieux définir ces fuites urinaires [2].
L’examen clinique vérifiera l’abdomen (à la recherche de signes de constipation), la normalité des organes génitaux externes, des examens neurologique et orthopédique (à visée étiologique).
Ces éléments vont permettre de définir le caractère primaire ou secondaire et isolé ou complexe de l’énurésie afin d’établir une prise en charge spécifique [3] qui comporte toujours des mesures hygiéno-diététiques avec une éducation des patients/parents majeure auxquelles viennent s’ajouter, si besoin, une rééducation et/ou des traitements médicamenteux [4].

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Les fuites urinaires chez l’enfant sont prises en charge à partir de l’âge de 6 ans et sont considérées comme normales avant cet âge. L’interrogatoire est l’élément clé qui va vous permettre de mieux définir ces fuites urinaires et d’éliminer des causes simples, comme la constipation qui doit être traitée afin de réévaluer à nouveau la situation urinaire [1, 2]. L’examen clinique vérifiera l’abdomen (à la recherche de signes de constipation), les organes génitaux externes et les examens neurologique et orthopédique (visée étiologique).
D’autres examens (échographie des voies urinaires, examens urinaires ± bilan urodynamique) peuvent être réalisés afin de mieux définir le type de trouble mictionnel de l’enfant pour adapter la prise en charge de façon plus spécifique [3]. Celle-ci comporte toujours en premier lieu des mesures hygiéno-diététiques (répartition des boissons, position mictionnelle…), avec une éducation majeure des patients/parents, auxquelles viennent s’ajouter, si besoin, une rééducation ou des traitements médicamenteux qui diffèrent selon le trouble mictionnel [4].

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Les fuites urinaires constituent un motif de consultation courant en pédiatrie. Une pathologie organique sous-jacente est rarement en cause mais doit être exclue. Une approche clinique rigoureuse permet d’orienter le diagnostic et de poser l’indication d’examens complémentaires nécessaires.
De plus, le retentissement psychosocial peut être majeur : difficultés scolaires, moqueries, mésestime de soi, exclusion, etc. avec un retentissement sur la qualité de vie de l’enfant et de ses parents. Ainsi, une prise en charge à la fois précoce et globale visera à atténuer, voire à faire disparaître, les symptômes.
L’instabilité vésicale de l’enfant se manifeste par des troubles mictionnels plus ou moins invalidants ; l’urgence mictionnelle en est le symptôme cardinal. Il s’agit souvent d’un trouble fonctionnel (instabilité vésicale idiopathique) qui régresse spontanément. Cependant, s’il persiste, il peut se compliquer d’infections urinaires ou de reflux vésico-urétéral, menaçant ainsi le pronostic rénal à long terme. Il est également impératif d’éliminer une étiologie organique de l’instabilité vésicale (malformative, neurologique, etc.). Le traitement de première ligne repose sur une thérapie comportementale et des mesures d’hygiène simples. En cas d’échec, d’autres options thérapeutiques (pharmacologiques ou non) sont disponibles.