Malgré l’efficacité remarquable de ces vaccins et des recommandations nationales précoces, la couverture vaccinale en population générale reste insuffisante du fait de polémiques qui ont entraîné un coup d’arrêt dans la -diffusion de la vaccination, en dehors des professionnels de santé assez correctement vaccinés.
Épidémiologie actuelle de l’hépatite B
Le large spectre des modes de transmission fait que la quasi-totalité de la population peut être infectée. On considère qu’en France plus de 3 millions d’adultes ont été infectés par le virus de l’hépatite B (VHB) au cours de leur vie, et qu’en 2004 près de 280 000 personnes étaient porteuses du VHB dont près de la moitié (55 %) l’ignorait [2]. Le VHB serait chaque année à l’origine de 2 400 contaminations dont 1/4 symptomatique et de près de 1 500 décès [3].
Une étude récente [2], explorant les facteurs de risque potentiels dans un contexte d’hépatites B aiguës, ne retrouve aucun facteur de risque dans 30 % des cas, risque sexuel 35,8 %, voyage en pays d’endémie 21,4 %, soins invasifs 8,6 %, exposition familiale 6,8 %, usage de drogues 2,5 %, piercing/tatouage 4,9 %, etc.
Ces éléments font qu’une stratégie -vaccinale reposant uniquement sur des groupes “à risque” n’est pas cohérente, et qu’une vaccination universelle doit être instaurée.
Les vaccins contre l’hépatite B
Les premiers vaccins à base d’enveloppe du VHB (Ag HBs) avaient une origine plasmatique. La protection[...]
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