Archives mensuelles : juillet, 2021

Un germe et sa prévention
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Les lésions induites par des papillomavirus (HPV pour human papillomavirus) étaient déjà connues dans l’Antiquité, certaines descriptions par des médecins grecs et romains remontant à 500 ans avant J.-C. Leur origine infectieuse n’a pas échappé à ceux qui les ont décrites, mais elles ont été assimilées à des formes de syphilis ou de blennorragie. L’évidence de leur contagiosité a été décrite au cours du xixe siècle par J. F. Payne, médecin anglais, qui constata le développement de lésions verruqueuses sur ses doigts après avoir cureté les verrues de l’un de ses patients. Parallèlement, dès 1842, A. Rigoni-Stern, médecin italien de Vérone, mettait en évidence pour la première fois le rôle potentiel du comportement sexuel et du statut marital dans le développement du cancer du col après avoir observé que les patientes décédées d’un cancer du col de l’utérus étaient rarement vierges ou nonnes. Cependant, la responsabilité d’un agent infectieux dans la genèse de telles lésions était encore loin d’être évoquée.

Billet du mois
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Un anthropologue a proposé un jeu à de très jeunes enfants d’une tribu sud-africaine.
Il a placé un panier de fruits délicieux au pied d’un arbre et leur a dit : “le premier qui aura atteint l’arbre aura le panier de fruits pour lui seul”.

Revues générales
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Le retard de croissance staturo-pondéral est fréquemment observé au cours de la maladie rénale chronique (MRC) de l’enfant, avec ou sans insuffisance rénale chronique. Les mécanismes et les étiologies responsables de ce retard de croissance sont multiples. Les anomalies hydro­électrolytiques (hypovolémie, hyponatrémie), l’acidose métabolique, le déséquilibre phosphocalcique, tous secondaires à la MRC, sont des facteurs responsables. Les toxines urémiques et les perturbations de l’axe somatotrope présentes dans l’insuffisance rénale chronique expliquent également ce retard de croissance.
Détecter une MRC devant le retard staturo-pondéral reste un challenge pour tout médecin (pédiatre ou généraliste), via une panoplie d’examens biologiques et radiologiques de première ligne. Ainsi, le traitement spécifique sera rapidement instauré par le médecin spécialiste et adapté en fonction de l’étiologie de la MRC. Le but ultime est d’obtenir une taille adulte normale.