Archives mensuelles : février, 2025

Analyse bibliographique
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Le PIMS est un syndrome inflammatoire multisystémique associé à un antécédent de COVID-19. Le syndrome d’activation macrophagique (SAM), pouvant être associé à une pathologie maligne, rhumatologique ou infectieuse, a été rapporté dans les PIMS.

Le but de ce travail était d’évaluer l’incidence, l’histoire naturelle, les critères diagnostiques, le traitement et l’évolution des SAM dans une cohorte de patients ayant présenté un PIMS.

Il s’agissait d’une étude observationnelle, multicentrique, rétrospective, réalisée dans 16 pays d’Amérique du Sud de janvier 2020 à juin 2022. Les données étaient extraites des dossiers médicaux et rentrées dans un registre spécifique.

Revues générales
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Les sollicitations du corps médical pour des interventions de pédopsychiatrie de liaison à l’hôpital général et pédiatrique connaissent un net accroissement de nos jours, nécessitant ainsi de repenser la question de définition des modalités, du cadre et des objectifs de ces interventions. Les activités de l’équipe de pédopsychiatrie de liaison sont extrêmement diversifiées, et sont orientées en direction du patient, son entourage ainsi que de l’équipe soignante. Une certaine concordance des pratiques est nécessaire entre attentes d’un côté et réponses de l’autre.

Revues générales
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La réanimation néonatale a conduit, dès ses débuts, ses médecins à des questionnements éthiques spécifiques, à propos du choix des indications de survie d’enfants jusque-là condamnés à “une mort naturelle”. Quelles souffrances possibles et quelle qualité de vie future pour l’enfant ? Quelles possibilités d’accompagnement pour sa famille ? Quels regards de bienfaisance de ses soignants ? Quelle place accordée par la société pour l’accueil et le suivi des plus fragiles ? sont les interrogations les plus fréquentes.
Soigner, c’est porter les inquiétudes. Il n’y a pas de recettes dans cette démarche mais des interrogations “positives”. C’est ici notre spécificité médicale qui, entre la précision scientifique permise par les techniques et l’adaptation aux conditions humaines, peut révéler “le meilleur” de ses réponses.

Revues générales
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La vulvite est une affection fréquente chez la petite fille, mais sa prévalence est cependant inconnue [1]. Elle survient en général entre 3 et 6 ans [2], chez des petites filles en cours d’autonomisation concernant la propreté et disparaît spontanément vers l’âge de 8 ans. Il s’agit dans la quasi-totalité des cas de vulvites irritatives qui sont traitées par des règles d’hygiène simples. Il est alors indispensable d’expliquer à la famille que les vulvites peuvent récidiver en cas de relâchement des règles d’hygiène. La connaissance de la physiologie vulvaire de la jeune enfant est indispensable pour éviter de proposer des traitements inadaptés qui aggravent ou entretiennent la situation. Les autres causes de vulvite sont beaucoup plus rares et très faciles à distinguer cliniquement.

Revues générales
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Les fuites urinaires chez l’enfant sont prises en charge à partir de l’âge de 6 ans et sont considérées comme normales avant cet âge. L’interrogatoire est l’élément clé qui va vous permettre de mieux définir ces fuites urinaires et d’éliminer des causes simples, comme la constipation qui doit être traitée afin de réévaluer à nouveau la situation urinaire [1, 2]. L’examen clinique vérifiera l’abdomen (à la recherche de signes de constipation), les organes génitaux externes et les examens neurologique et orthopédique (visée étiologique).
D’autres examens (échographie des voies urinaires, examens urinaires ± bilan urodynamique) peuvent être réalisés afin de mieux définir le type de trouble mictionnel de l’enfant pour adapter la prise en charge de façon plus spécifique [3]. Celle-ci comporte toujours en premier lieu des mesures hygiéno-diététiques (répartition des boissons, position mictionnelle…), avec une éducation majeure des patients/parents, auxquelles viennent s’ajouter, si besoin, une rééducation ou des traitements médicamenteux qui diffèrent selon le trouble mictionnel [4].