Auteur Delcour C.

Équipe pédiatrique pluridisciplinaire d’accompagnement des transidentités (EPPAT), Service d’Endocrinologie et Diabétologie pédiatrique, CHU Robert Debré, PARIS.

Revues générales
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La vulvite est une affection fréquente chez la petite fille, mais sa prévalence est cependant inconnue [1]. Elle survient en général entre 3 et 6 ans [2], chez des petites filles en cours d’autonomisation concernant la propreté et disparaît spontanément vers l’âge de 8 ans. Il s’agit dans la quasi-totalité des cas de vulvites irritatives qui sont traitées par des règles d’hygiène simples. Il est alors indispensable d’expliquer à la famille que les vulvites peuvent récidiver en cas de relâchement des règles d’hygiène. La connaissance de la physiologie vulvaire de la jeune enfant est indispensable pour éviter de proposer des traitements inadaptés qui aggravent ou entretiennent la situation. Les autres causes de vulvite sont beaucoup plus rares et très faciles à distinguer cliniquement.

Compte rendu des 24es JIRP
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Les transidentités, ou variances de genre, se définissent par une incongruence entre le genre ressenti (spectre large : féminin, non binaire, masculin, genre fluide, agenre, autre) et le genre assigné à la naissance (binaire, masculin ou féminin, déterminé sur l’aspect anatomique des organes génitaux), selon la 11e édition de la classification internationale des maladies et problèmes relatifs à la santé (CIM-11). Un accompagnement personnalisé peut être proposé, en particulier lorsqu’une détresse est associée avec un retentissement dans les différentes sphères de la vie : sociale, familiale et scolaire.