Auteur Gold F.

Professeur de Pédiatrie, Faculté de médecine Pierre-et-Marie-Curie, PARIS.

Revues générales
0

Depuis qu’elles existent, les différentes techniques d’AMP – notamment l’ICSI (intracyto-plasmic sperm injection) – ont soulevé des questions sur l’avenir à long terme des enfants nés après une grossesse issue de ces pratiques, et de nombreuses publications ont débattu de ces questions. Cet article fait le point sur les données les plus récentes concernant les trois risques principaux de l’ICSI : risque de cancer, risque pour la santé mentale, risque mal-formatif.
Les données actuelles sont globalement rassurantes : il n’y a pas, chez les enfants nés après ICSI, de risque particulier de cancer ou de troubles mentaux ; seul existe peut-être un sur-risque de malformation congénitale grave dont les futurs parents doivent être préalablement informés. Cependant, ce surrisque est de peu d’importance, et les principales malformations concernées conservent un risque de survenue très faible en valeur absolue.