Vaccins méningococciques
Si nous disposons enfin de vaccins antiméningococciques actifs contre la majorité des souches virulentes, leur indication soulève de nombreuses questions : l’épidémiologie du méningocoque est éminemment changeante dans le temps et dans l’espace, ce qui exige une surveillance épidémiologique constante, la durée de protection induite est encore mal connue pour les vaccins conjugués et le vaccin recombinant B dont le caractère totalement innovant fait que beaucoup de don-nées manquent, en particulier son efficacité dans la vraie vie.
Pour ce qui est de la France, concernant le vaccin méningococcique C conjugué, il est impératif d’obtenir une couverture vaccinale de l’ordre de 90 % dont nous sommes loin. Enfin, il est évident que les vaccins non conjugués n’ont guère de place maintenant.