Auteur Reinert Ph.

InfoVac France, CH CRÉTEIL.

Dossier : Vaccins non obligatoires : vaincre les réticences
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Si nous disposons enfin de vaccins antiméningococciques actifs contre la majorité des souches virulentes, leur indication soulève de nombreuses questions : l’épidémiologie du méningocoque est éminemment changeante dans le temps et dans l’espace, ce qui exige une surveillance épidémiologique constante, la durée de protection induite est encore mal connue pour les vaccins conjugués et le vaccin recombinant B dont le caractère totalement innovant fait que beaucoup de don-nées manquent, en particulier son efficacité dans la vraie vie.
Pour ce qui est de la France, concernant le vaccin méningococcique C conjugué, il est impératif d’obtenir une couverture vaccinale de l’ordre de 90 % dont nous sommes loin. Enfin, il est évident que les vaccins non conjugués n’ont guère de place maintenant.

L'année pédiatrique 2015
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Annus horribilis ! En 2015, alors que le sort s’acharnait sur la France, nombre de bonnes nouvelles étaient annoncées à travers le monde entier : réduction spectaculaire de la mortalité par rougeole dans le monde (OMS), diminution globale de la mortalité avant 5 ans, confirmation de l’efficacité de la vaccination rotavirus tant sur la mortalité que sur la diminution drastique des hospitalisations pour diarrhées. Quant à la vaccination contre le pneumocoque, si son efficacité indirecte chez les sujets adultes était connue, le vaccin conjugué est maintenant recommandé chez tous les sujets de plus de 60 ans aux États-Unis.

Dossier : Adolescence
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La couverture vaccinale des adolescents est faible dans tous les pays et plus particulière-ment en France. L’adolescent se sent en bonne santé et n’est donc pas préoccupé par la pré-vention ; il ne consulte jamais. Il faut donc saisir toutes les occasions (demandes de certifi-cats, consultation pour traumatisme, etc.) pour lui parler de vaccination et, contrairement à une idée répandue, il est beaucoup plus intéressé par le sujet que ses parents.
Reste que le nouveau calendrier vaccinal, s’il est bien appliqué, fait que – après l’âge de 11-13 ans et jusqu’à 25 ans – l’adolescent n’a plus besoin de vaccination (exception faite d’un éventuel rappel méningococcique C). Il nous reste donc à convaincre médecins et parents de mieux appliquer le calendrier vaccinal de l’enfant !