Biberon, tétine, pouce : jusqu’à quel âge ?

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  1. Le biberon
  2. La tétine
  3. Le pouce

Le biberon

Demandez à la maman d’un enfant de 6 ans :

“Prend-il encore un biberon ?
– Oh non bien sûr… sauf pour s’endormir le soir… sauf le matin dans son lit, je ne veux pas qu’il aille à l’école le ventre vide.”

Elle sait bien qu’elle ne doit pas le faire et qu’elle adresse à son enfant un message subliminal : “reste encore mon bébé”. Elle pense sincèrement que ce n’est pas 5 minutes de biberon qui vont déformer sa mâchoire. Mais donneriez-vous chaque matin un petit verre de vin à un proche devant suivre une cure de désintoxication alcoolique pour qu’il démarre bien la journée ?

“Qui prépare le biberon ? C’est vous. Le dernier était ce matin et vous ne lui en préparerez plus d’autres.”

À l’âge de 2 ans, c’est le moment idéal pour mettre en place un sevrage doux et instaurer une diversification de l’alimentation.

La tétine

En sortant de la maternité, les parents pensent bien faire en continuant avec la tétine car ce sont des soignants qui l’ont proposée. Et, bien évidemment, il ne s’agit pas d’aller à l’encontre de cette habitude qui a diminué d’environ de moitié les morts subites du nourrisson. Mais, cet accident survenant au cours de la première année de vie, l’idéal serait donc de la supprimer après le premier anniversaire et de toute façon avant l’âge de 2 ans. Il n’y a en général pas de protestation de l’enfant et une évolution normale de ses capacités de communication.

Plus cette habitude perdurera, plus il sera difficile pour les parents de parvenir à la supprimer. À partir de la troisième année, les stratégies divergent en fonction du mode éducatif des parents. La ritualisation de la disparition de la tétine peut être organisée avec lui :

>>> Déposer l’objet devant une cheminée ou une fenêtre, accompagné d’un verre de vin pour Saint Nicolas et d’une carotte pour son âne. Le lendemain matin le verre est vide, la carotte mangée jusqu’à la fane et un cadeau a été déposé à la place de la tétine.

>>> Profiter d’une modification des habitudes quotidiennes, lors d’un départ en week-end ou en vacances, pour “oublier” la tétine et affirmer qu’il n’est pas possible de s’en procurer dans ce nouveau lieu. Tant pis pour la mauvaise nuit qui va suivre si c’est pour le bien de l’enfant.

>>>[...]

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À propos de l’auteur

Président d’Honneur de la Société Française d’Orthodontie Pédiatrique, Spécialiste qualifié en ODF.