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Analyse bibliographique Évolution des hospitalisations des enfants et adolescents dans un service de pédiatrie
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Les enfants et adolescents avec des troubles psychiatriques se présentent dans les services d’urgence pédiatrique en cas d’événement aigu. Les structures d’hospitalisation en aval sont des services de pédiatrie prenant normalement en charge des pathologies organiques. L’accueil des patients avec un trouble psychiatrique est donc compliqué car le nombre de places d’hospitalisations est limité dans ces services dont les locaux sont inadaptés pour ces enfants. D’autre part, les psychiatres ne sont pas toujours rapidement disponibles et le personnel, en effectif limité, est peu formé à la prise en charge des pathologies psychiatriques. Ainsi, la prise en charge de ces patients n’est pas optimale alors que leur nombre augmente.
Le but de ce travail était de décrire l’évolution des admissions pour un trouble psychiatrique d’enfants et d’adolescents sur une période de 10 ans en Angleterre et d’identifier des facteurs associés à des admissions répétées et à la longueur des séjours.

Dossier : Apnée du sommeil Spécificités du SAOS de l’enfant obèse
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En dehors de tout contexte malformatif, l’obésité est un facteur de risque incontesté de développement d’un SAOS à l’adolescence ou de la persistance d’un SAOS de l’enfance à l’adolescence (prévalence ~ 50 %), en particulier pour les enfants ayant déjà un surpoids. Les symptômes du SAOS sont difficiles à distinguer de ceux de l’obésité (troubles cognitifs, émotionnels, comportementaux, somnolence) et les symptômes nocturnes orientent mieux (ronflements, apnées, suffocations, énurésie/nycturie). La prise en charge est similaire à celle de l’enfant mince sans pathologie associée, en dehors de l’amaigrissement, car la chirurgie des VAS est efficace. Cependant, il est important de surveiller longtemps ces enfants car le taux de SAOS résiduel postchirurgie est plus élevé que chez les enfants minces. L’utilisation d’une ventilation nocturne n’améliore pas toujours la symptomatologie diurne et est souvent mal suivie. Enfin, l’amaigrissement entraîne une amélioration, voire une guérison (chirurgie).

Syndrome apnée du sommeil Prise en charge orthodontique du SAOS
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L’enfant apnéique présente souvent une respiration buccale associée à un hypo développement squelettique du maxillaire et/ou de la mandibule. Le traitement par orthodontie, ou orthopédie dento-faciale (ODF), s’inscrit dans la prise en charge interdisciplinaire du SAOS pédiatrique. Son objectif est de corriger ces anomalies craniofaciales afin de rétablir une ventilation nasale. Débuté avant 8 ans, il permet une normalisation de la croissance maxillofaciale et une réduction des symptômes et des complications à long terme du SAOS. Le traitement ODF “interceptif” peut parfois être réalisé de façon très précoce, dès 3 ans si nécessaire.

Dossier : Allergies alimentaires
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Une fois le diagnostic d’allergie alimentaire IgE-médiée affirmé, les familles questionnent légitimement le médecin sur les perspectives évolutives. Cet article présente les données actuelles permettant d’y répondre de manière argumentée pour le lait de vache, l’œuf, le blé, l’arachide, les fruits à coque et les poissons. Une conduite pratique est proposée pour évaluer la guérison, en lien avec l’allergologue. En cas de persistance de l’allergie, le suivi spécialisé et l’éducation thérapeutique doivent être renforcés, avec la décision partagée entre centres experts et familles d’une éventuelle immunothérapie pour l’aliment. Un enfant guéri d’une allergie alimentaire n’a pas toujours fini sa “carrière” atopique : allergies alimentaires croisées ou associées, comorbidités atopiques (asthme, rhinite allergique) sont possibles et nécessitent une vigilance au cours du suivi médical.

Dossier : Psychiatrie de l'enfant
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L’EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing) est une technique de psychothérapie en vogue pour le traitement du psychotraumatisme. Parfois, elle permet en effet une disparition rapide des symptômes d’un trouble de stress post-traumatique (TSPT). Cependant, chez l’enfant, l’adolescent et le jeune adulte, dépendants de leurs parents, l’EMDR doit nécessairement être intégrée dans un cadre de psychothérapie plus large, prenant en compte les relations et appartenances de l’enfant.
Un préalable indispensable est de vérifier que la sécurité de l’enfant est assurée !
Dans les situations de traumas complexes, où le patient a subi des agressions répétées de la part de proches dans son enfance, il présente souvent des troubles dissociatifs, qui nécessitent une conceptualisation plus élaborée, l’EMDR étant, dans ces cas, utilisée tardivement avec de multiples précautions.
Dans tous les cas, la transmission aux patients, quel que soit leur âge, de techniques d’autostabilisation est importante, permettant de rendre au patient du pouvoir sur ses troubles sans recourir aux psychotropes.

Revues générales
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La réanimation néonatale a conduit, dès ses débuts, ses médecins à des questionnements éthiques spécifiques, à propos du choix des indications de survie d’enfants jusque-là condamnés à “une mort naturelle”. Quelles souffrances possibles et quelle qualité de vie future pour l’enfant ? Quelles possibilités d’accompagnement pour sa famille ? Quels regards de bienfaisance de ses soignants ? Quelle place accordée par la société pour l’accueil et le suivi des plus fragiles ? sont les interrogations les plus fréquentes.
Soigner, c’est porter les inquiétudes. Il n’y a pas de recettes dans cette démarche mais des interrogations “positives”. C’est ici notre spécificité médicale qui, entre la précision scientifique permise par les techniques et l’adaptation aux conditions humaines, peut révéler “le meilleur” de ses réponses.

L’année pédiatrique 2024
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Des pédiatres français ont publié dans le New England Journal of Medicine [1] une étude prospective multicentrique sur l’efficacité de l’anticorps monoclonal nirsévimab contre les hospitalisations, lors de sa 1re saison de commercialisation en France en septembre 2023. Cette étude a inclus 1 035 nourrissons âgés de moins de 1 an, entre octobre et décembre 2023 : 690 avaient été hospitalisés pour bronchiolite à VRS, et 345 patients contrôles avaient été hospitalisés pour une infection autre que liée au VRS. Au total, 8 % des nourrissons VRS + avaient reçu le nirsévimab, vs 28 % des patients contrôles non VRS. Ils concluent que l’efficacité estimée du nirsévimab contre l’hospitalisation due au VRS est de 83 %.

Analyse bibliographique
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Le traitement de l’obésité de l’enfant comprend des mesures hygiéno-diététiques avec la mise en place d’un régime hypocalorique. Cependant, le maintien de ce dernier dans la durée est compliqué.

Les analogues du GLP1, le liraglutide et le sémaglutide, ont été approuvés par les agences américaine et européenne du médicament chez les patients obèses à partir de l’âge de 12 ans en plus des mesures diététiques. Ces traitements agissent en augmentant le signal de satiété, réduisant ainsi l’appétit. En parallèle, ils induisent une augmentation post-prandiale des taux d’insuline et une diminution de la sécrétion du glucagon.

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