Dépistage et prise en charge des troubles vésicosphinctériens dans les malformations médullaires

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Le diagnostic des malformations médullaires peut être fait en anténatal (lors d’une échographie obstétricale puis confirmé par IRM fœtale), en postnatal immédiat (sur découverte d’un stigmate cutané du raphé médian le plus souvent) ou de manière plus tardive à la suite d’une prise en charge de troubles vésicosphinctériens ou neuro-orthopédiques. Le dépistage évoqué ici concerne les diagnostics tardifs de malformation médullaire : les dysraphismes fermés (cf. article du Dr de Saint-Denis) et le suivi de ces malformations diagnostiquées lorsqu’elles sont asymptomatiques.

Cet article a pour but de répondre à la question : quand faut-il rechercher un dysraphisme en cas de trouble vésico­sphinctérien ? En effet, les fuites urinaires et la constipation sont fréquentes dans la population pédiatrique et la grande majorité n’est pas d’origine neurologique. Il s’agit donc de faire la distinction avec des troubles fonctionnels. Lorsque les troubles vésicosphinctériens sont d’origine neurologique, ils doivent être dépistés, surveillés de manière régulière et pris en charge afin d’éviter toute complication rénale au long cours et diminuer au maximum le handicap social que peuvent entraîner les incontinences urinaires ou fécales.

Dépistage des troubles urinaires et fécaux dans les malformations médullaires

1. Troubles vésicosphinctériens

>>> Quand rechercher une cause neurologique ?

Chez l’enfant, les fuites urinaires sont fréquentes du fait de l’existence d’une hyperactivité vésicale bénigne qui est retrouvée chez 30 % de la population âgée de 5 à 7 ans. Mais alors, quand doit-on suspecter un dysraphisme comme[...]

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À propos de l’auteur

Sorbonne Université, Service de Médecine physique et de Réadaptation pédiatrique, Hôpital Armand Trousseau, PARIS.