Impact et prise en charge des pleurs excessifs chez le nourrisson

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Les pleurs du nourrisson sont physiologiquement pluriquotidiens et font partie intégrante de son développement comportemental normal [1]. Ils sont cependant jugés excessifs (ou perçus comme tels par les parents) chez 10 à 30 % des nourrissons de moins de 4 mois, ce qui conduit alors à de nombreuses consultations médicales [2, 3]. Source de préoccupation importante pour les parents, ils peuvent avoir des répercussions négatives (arrêt de l’allaitement maternel, sentiment d’incompétence, négligence voire maltraitance) et dégrader la qualité des interactions parents-enfants [4]. Compte tenu de la fréquence des pleurs excessifs des nourrissons, ils constituent un problème de santé publique (coût des consultations et des traitements, conséquences des troubles des interactions et de la maltraitance) [2-4]. Leur prise en charge participe par ailleurs à la prévention du syndrome des bébés secoués [5]. En dehors des pleurs paroxystiques aigus, qui représentent le plus souvent l’un des signes d’appel d’une pathologie organique, retrouvée dans moins de 5 % des cas [2, 6, 7], des pleurs excessifs prolongés peuvent évoquer une allergie aux protéines du lait de vache[...]

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À propos des auteurs

Service de Pédiatrie, hôpital Le Bocage, CHRU DIJON.

Groupe MENARINI, société Nutrition Hygiène Santé (NHS).

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