Les imperméabilités lacrymonasales constituent la première cause de larmoiement chez l’enfant. Anatomiquement, les sténoses lacrymonasales sont dominées mais non résumées par l’imperforation lacrymonasale.
Sémiologie
1. L’imperméabilité lacrymonasale (ILN)
Les parents signalent l’association d’un larmoiement chronique avec des sécrétions (fig. 1) dont l’abondance est variable. Dans les formes mineures, elles se limitent à des sécrétions anormale-ment abondantes le matin au réveil.
Ces pseudo-conjonctivites réagissent bien aux antibiotiques, locaux ou généraux (donnés pour une autre cause), mais récidivent dès l’arrêt du traitement.
La symptomatologie est permanente mais variable en intensité.
L’examen clinique est rassurant (voir le précédent article de ce dossier Mon bébé pleure), il n’existe pas d’exophtalmie, de photophobie, ni de rougeur périkéatique. Le diamètre cornéen est normal, et les paupières sont sans particularités (pas d’entropion).
L’ILN peut évoluer vers la guérison ou vers la persistance des symptômes, soit sur un mode simple soit avec dilatation progressive du sac lacrymal. Les rai-sons qui font évoluer l’imperméabilité vers une persistance simple à “sac plat” ou vers une mucocèle lacrymale (sac lacrymal dilaté), ne sont pas parfaite-ment connues.
Les abcès du sac lacrymal sont rares chez l’enfant. L’eczéma de la paupière inférieure est classique.
2. Sténoses lacrymonasales fonctionnelles
Cette distinction avec les sténoses anatomiques est fondamentale et doit être soulignée avec insistance.
Dans[...]
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