Les lucites idiopathiques chez l’enfant

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Les lucites idiopathiques sont des photodermatoses dont l’agent photosensibilisant n’est pas clairement identifié. Ce sont des affections peu fréquentes chez l’enfant. Il faut pourtant savoir les reconnaÎtre car le diagnostic peut être fait dès l’interrogatoire ou grâce à la présentation clinique.

On peut évoquer diverses pathologies selon la saison et la sévérité du tableau clinique [1, 2]. Les lucites d’apparition brève et saisonnière sont bénignes : lucite hivernale bénigne, lucite printanière juvénile, lucite estivale bénigne. Les lucites persistantes sont plus sévères : lucite polymorphe, hydroa vacciniforme, urticaire solaire, prurigo actinique.

Les lucites saisonnières

1. L’hiver : la lucite hivernale bénigne

Elle est facile à diagnostiquer. Les lésions surviennent en quelques heures quand sont associées trois circonstances : une exposition brutale à un franc soleil, un temps froid et une altitude de plus de 1 300 m. C’est une pathologie des sports d’hiver. L’enfant présente des placards erythémateux et œdémateux du visage (pommettes, paupières, front) et se plaint de brûlures (fig. 1 et 2). Le diagnostic est clinique, aucune exploration complémentaire n’est nécessaire. Les lésions régressent en quelques jours après mise à l’ombre. Le traitement préventif associe exposition solaire progressive (éviction entre 11 et 15 h) et application d’un PPS haute protection UVB 50+.

2. En mars/avril : la lucite printanière juvénile ou photodermatose printanière[...]

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À propos de l’auteur

Cabinet de Dermatologie, CAEN.