L’hépatite A

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L’hépatite A est une maladie anciennement connue sous forme d’ictère mais de façon imprécise. La classique “jaunisse” de nos grands-parents était considérée comme une maladie largement infantile, le plus souvent bénigne mais fatigante, avec parfois des formes sévères. Puis le démembrement des causes d’ictère chez l’enfant comme chez l’adulte, avec l’identification des différentes physio­pathologies, a été un progrès considérable. Enfin, la mise en évidence des virus des hépatites A et B est l’étape majeure qui a permis la mise au point de méthodes diagnostiques spécifiques et de vaccins. Il n’existe pas d’antiviraux actifs sur le virus de l’hépatite A et il faut attendre une guérison spontanée en suppléant aux fonctions hépatiques déficientes dans les formes graves, sinon la greffe de foie reste la seule solution.

Sans oublier les mesures d’hygiène indispensables, les vaccins spécifiques pratiqués dans les deux premières années de vie sont la base de la prévention. En matière d’hépatite A, les recommandations peuvent varier d’un pays à l’autre. Aux pratiques nationales conseillées, il faut ajouter les nombreuses situations particulières mal définies dans les recommandations officielles concernant des individus qui risquent d’être contaminés : la vaccination est alors indispensable. En France, il est recommandé de vacciner les groupes à risque. Mais dans le plus important d’entre eux, c’est-à-dire les voyageurs – adultes ou enfants – vers une zone d’endémie, la vaccination contre l’hépatite A est mal appliquée.

Pour résumer, les principaux points concernant l’hépatite A à l’échelon national sont de la reconnaître pour éviter les formes graves et de vacciner l’entourage. C’est[...]

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À propos de l’auteur

Professeur émérite, Université Paris-Descartes.